NFL: Les sept meilleurs moments de l’année en foot américain
FOOT US – Juste avant le Superbowl…B.V.
Pour beaucoup, le si prestigieux et médiatique Superbowl est l’occasion de regarder le seul match de foot américain de l’année. Mais c’est oublier bien vite qu’avant d’arriver à cette grande finale, il y a une saison régulière et trois tours de play-offs. Durant lesquels il s’est passé plein de choses surprenantes, impressionnantes, drôles. On vous en a choisi sept. Pourquoi sept? Parce que.
7. La réception de Calvin Johnson au-dessus de trois défenseurs et le retour de punt de Dexter McCluster
On a eu du mal à choisir entre les deux, alors autant proposer les deux. Voici deux des actions les plus spectaculaires de l’année. Elles ne sont pas décisives, elles ne marqueront pas l’histoire, mais elles sont quand même belles à voir.
D’abord la réception du meilleur de la ligue dans l’exercice, Calvin «Megatron» Johnson. Bring some more, trois défenseurs des Bengals ne suffisent pas.
« RT @ImTheGreatest97: @nfl #2013NFLMemories Megatron's catch over 3 Bengals defenders! http://t.co/IagjXIkbhR — NFL (@nfl) December 31, 2013 »
De près, ça donne ça:
« This … is sick. #MEGATRON pic.twitter.com/LN6IbLoZqq — Detroit Lions (@DetroitLionsNFL) October 20, 2013 »
Plus en vitesse, en puissance et en appuis de malade, le retour de punt de Dexter McCluster des Chiefs contre les New-York Giants est pas dégueu non plus, pour un touchdown de 89 yards. Dans le même genre, on vous conseille ce bijou de Giovani Bernard.
(autre angle, ici)
6. La deuxième mi-temps d’Andrew Luck contre les Chiefs en play-offs
Andrew Luck est l’avenir de la NFL au poste de quarterback. Le premier choix de la draft 2012 a remporté son premier match de play-off en retournant une situation désespérée face aux Chiefs, menant de 28 points (!) à la mi-temps. Et puis Luck leur a tout fait. Tout.
5. Le comeback d’Aaron Rodgers
Blessé une grosse moitié de la saison, le prophète/quarterback des Packers Aaron Rodgers est revenu pour le dernier match de la saison régulière. Celui qui a décidé qui des Chicago Bears ou des hommes de la baie verte sont allés en play-offs. Et évidemment, Rodgers l’a gagné à lui tout seul, d’une passe monumentale en 4e tentative et 8 yards à parcourir, à 50 secondes de la fin du match.
4. Les deux dernières minutes de malade entre Baltimore et Minnesota
Pendant 57 minutes et 52 secondes, ce Baltimore Ravens – Minnesota Vikings était un tout petit match, sans intérêt, au score évocateur: 12-7. Et puis… Les 2’08 restantes ont donné lieu à un feu d’artifice: 5 touchdowns, autant de changement d’équipes en tête, un retour de punt héroïque et une réception spectaculaire à 4 secondes de la fin. Score final: 29-26. Dingue.
3. L’immaculée réception 2.0 d’AJ Green
Pour ceux qui connaissent un peu l’histoire de la NFL, l’immaculée réception (The immaculate reception) évoque forcément «The greatest miracle play of sports history», ce ballon miraculeusement tombé dans les mains de Franco Harris à la toute fin d’un Pittsburgh Steelers – Oakland Raiders devenu légendaire, en 1972. A sa manière, le receveur des Bengals AJ Green a revisité ce classique, captant sans trop savoir comment une balle déviée par deux défenseurs des Ravens, afin d’arracher la prolongation (finalement perdue) sur le gong.
Sous un autre angle:
2. Le Snowball
Les images les plus belles de la saison, assurément. Ce Detroit Philadelphie, joué sous une neige épaisse, a fait le tour du monde. Et à 20minutes, on lui a même consacré un bien joli diaporama photos. Parce qu’un match de foot sous 30 centimètres de neige, c’est quand même la classe.
1. Richard Sherman face à San Francisco
Richard Sherman est la nouvelle star du football américain. Et, c’est assez rare pour être souligné, il est défenseur. Le cornerback des Seattle Seahawks a fait parler de lui en finale de conférence face à San Francisco en déviant la dernière passe du match, qualifiant son équipe pour le Superbowl (un geste depuis surnommé the immaculate deflection, la déviation immaculée). Et surtout, en donnant quelques secondes plus tard l’interview d’après-match la plus folle de l’histoire du sport US. «Ne parle jamais sur le meilleur», hurle-t-il au micro de la FOX, invectivant son adversaire du soir Michael Crabtree. Depuis, l’Amérique s’est divisée en deux, entre ceux qui le détestent et ceux qui l’adulent. Dimanche soir, lors du Superbowl, le plus gros chambreur du pays va envoyer du lourd, c’est une évidence.