A l’écouter, Stanislas Wawrinka est une anomalie. Vainqueur de l’Open d’Australie après avoir battu Rafale Nadal en finale, le Suisse n’a pas cru à sa victoire. «Je n’ai jamais rêve de ça parce que pour moi, je n’étais pas assez bon pour battre ces gars». Avant un Nadal il est vrai touché au dos, «Stan» s’était pourtant débarrassé de Novak Djokovic.

Lundi matin, celui qui passé jusqu’à maintenant toute sa carrière dans l’ombre de Roger Federer va se réveiller dans la peau d’un 3e mondial. Et pourtant, il n’est pas passé loin de la catastrophe. Après un départ canon, Wawrinka a bien failli dérailler quand l’Espagnol s’est mieux à gagner des points… en étant blessé. «C’était difficile de se concentrer et de bien jouer parce que le match est devenu étrange», raconte le Suisse.

A tel point que celui dont a souvent vanter les défaites héroïques a bien failli se faire prendre au piège. «Je ne jouais pas bien parce que j’attendais qu’il rate, et ça a été une grosse erreur. Comme j’étais nerveux, je me disais ‘’okay, rate, rate, fait une erreur’’, et je n’allais pas gagner ce match si j’étais nerveux. Mais à la fin, même si rafa était blessé, je pense que je méritais ce Grand Chelem». Même si lui-même avoue «n’en avoir jamais rêvé».