Sébastien Loeb aura «sans doute envie de faire le Dakar un jour»

Sébastien Loeb aura «sans doute envie de faire le Dakar un jour»

DAKAR – Le pilote français est en visite sur le rallye-raid…
Propos recueillis par Romain Baheux

Propos recueillis par Romain Baheux

De notre envoyé spécial à Salta (Argentine)

Pour l’instant, ça n’est qu’une visite de courtoisie. Arrivé ce vendredi sur le bivouac du Dakar, Sébastien Loeb a écarté la possibilité d’une participation au rallye-raid sud-américain l’année prochaine. Attiré par la philosophie de l’épreuve, le nonuple champion du monde de rallye se verrait bien dans la peau d’un concurrent à moyen terme. En attendant, l’Alsacien, qui restera trois jours en Argentine avec un ami, en profitera pour aller découvrir le circuit de WTCC (championnat du monde des voitures de tourisme) de Termas de Rio-Hondo.

Pourquoi êtes-vous venu sur le Dakar cette année?

Pour une fois, je ne fais pas le rallye de Monte-Carlo. D’habitude, mon mois de janvier est assez pris mais là j’avais un peu temps libre. Au lieu de regarder les images du Dakar à la télé, pourquoi ne pas venir en vrai. Je me balade un peu, je viens dire bonjour aux copains qui sont là.

Serez-vous présent comme concurrent sur le Dakar en 2015?

Non, je ne serai pas là l’année prochaine. L’année d’après? Je n’en sais rien. Pour l’instant, la priorité c’est le WTCC, on ne peut pas tout faire en même temps. J’ai beaucoup à apprendre là-dedans. Je n’ai pas envie de faire les choses à moitié. Je ne peux pas préparer en même temps ça et le Dakar 2015. Après, c’est vrai que c’est une aventure qui a l’air sympa et j’aurai sans doute envie de le faire un jour.

Qu’est-ce qui vous attire dans cette épreuve?

Le côté aventure, le dépaysement et l’aspect gestion de la course. Ce n’est pas un sprint où il faut être à bloc du début à la fin, au contraire. Il faut être sur la retenue quand il faut, attaquer quand il faut. Il faut prendre de l’expérience pour être capable de ne pas se rater. Il y a des pistes qui ressemblent à ce que je voyais en rallye, où je devrais être pas mal. Après pour les dunes, il faut travailler un peu.

Vous ne serez pas au rallye Monte-Carlo. C’est un petit pincement au cœur?

Non, pas vraiment. J’ai beaucoup réfléchi à l’idée d’arrêter le rallye. J’ai un nouveau projet, je n’ai pas envie de rester dans mon fauteuil devant la télévision à me dire: «c’était bien ce que je faisais avant mais maintenant je ne fais plus rien». J’ai de nouveaux projets, de nouvelles ambitions… Ma vie n’a pas tellement changé car je fais des essais et je vais faire des courses donc ça ne me manque pas plus que ça.