Devant, il est clairement le leader de l’équipe de France. Excellent avec le Bayern Munich, avec qui il a notamment gagné la Ligue des champions et le championnat d’Allemagne cette saison, Franck Ribéry pense qu’il peut remporter le Ballon d’Or, dans la foulée de son titre de meilleur joueur UEFA de la saison.
Qu’avez-vous ressenti jeudi lors de la remise du trophée du meilleur joueur européen?
C’est toujours flatteur de recevoir ce genre de trophées, d’être élu meilleur joueur d’Europe devant
Lionel Messi et
Cristiano Ronaldo. J’ai senti que Lionel Messi était très content et très heureux pour moi. On a peu discuté mais le sourire était là. C’était un moment merveilleux pour moi. Ca aide toujours à prendre du plaisir, je me sens mieux en ce moment.
Lionel MessiC’est toujours flatteur de recevoir ce genre de trophées, d’être élu meilleur joueur d’Europe devant
Lionel Messi et
Cristiano Ronaldo. J’ai senti que Lionel Messi était très content et très heureux pour moi. On a peu discuté mais le sourire était là. C’était un moment merveilleux pour moi. Ca aide toujours à prendre du plaisir, je me sens mieux en ce moment.
Cristiano RonaldoC’est toujours flatteur de recevoir ce genre de trophées, d’être élu meilleur joueur d’Europe devant
Lionel Messi et
Cristiano Ronaldo. J’ai senti que Lionel Messi était très content et très heureux pour moi. On a peu discuté mais le sourire était là. C’était un moment merveilleux pour moi. Ca aide toujours à prendre du plaisir, je me sens mieux en ce moment.
Croyez-vous pouvoir remporter le Ballon d’Or maintenant?
Bien sûr que j’y crois. L’année dernière, j’ai fait ce qu’il fallait sur le terrain et en dehors. Je me suis éclaté avec mon équipe. Il reste peu de temps avant que le trophée soit remis [début janvier], c’est à moi de continuer.
Qu’est-ce que ce titre va changer pour vous?
Il y aura beaucoup plus de pression sur moi, j’arrive bien à gérer ce genre de situations. Ce n’est pas à moi de me prendre la tête, je dois continuer à aider l’équipe de France et le
Bayern Munich.
Bayern MunichIl y aura beaucoup plus de pression sur moi, j’arrive bien à gérer ce genre de situations. Ce n’est pas à moi de me prendre la tête, je dois continuer à aider l’équipe de France et le
Bayern Munich.
Pensez-vous pouvoir reproduire votre niveau de jeu du Bayern chez les Bleus?
Je travaille pour. Je me sens beaucoup mieux en équipe de France que quelques mois avant l’Euro. Jusqu’à maintenant, j’ai pris du plaisir, j’ai été très bon contre l’Espagne et l’Allemagne. J’ai envie d’aller à la Coupe du monde, c’est très important pour le pays.
à ce niveau après vos différents problèmes?J’ai fait le dos rond. Je ne me suis pas caché mais je me suis mis un peu de côté. Je n’ai rien lâché, ce qui fait ma force c’est mon mental. Il y a eu une période où c’était très difficile. C’est la vie qui veut ça, tu connais des passages durs puis des moments extraordinaires. Maintenant, j’ai 30 ans, je suis père de famille, il y a beaucoup de choses derrière moi.
Samir Nasri a déclaré que vous étiez un modèle pour lui…
Je ne sais pas si je peux être un modèle. Remonter la pente comme je l’ai fait, ça peut être un exemple. J’ai beaucoup discuté avec Samir, c’est bien qu’il retrouve son niveau et qu’il s’éclate avec son club. L’important c’est d’être solidaire comme on l’est au Bayern Munich.
Quelle différence voyez-vous entre le Bayern et les Bleus, offensivement?
Ce n’est pas les mêmes joueurs qu’au Bayern. C’est différent ici puisqu’il y a beaucoup de nouveaux joueurs, qui viennent et qui partent avec les blessures, certains jouent moins dans leur club… En équipe de France, j’ai aussi l’impression qu’un jeune ne se sent pas bien dès qu’il rate quelque chose. Il perd confiance, je ne sais pas s’il a peur d’être critiqué ou de recevoir une mauvaise note. Au Bayern, si un joueur rate son match ce n’est pas si grave. Ici, ce sont une transversale, une diagonale que l’on ne fait pas, là où on va le faire automatiquement au Bayern. Si on ne marque pas, c’est la faute de tout le monde.