Tour de France 2013: La crevaison qui coûte le podium à Alejandro Valverde

Tour de France 2013: La crevaison qui coûte le podium à Alejandro Valverde

CYCLISME – L'Espagnol a pris près de dix minutes dans la vue…
Romain Baheux

Romain Baheux

De notre envoyé spécial à Saint-Amand-Montrond (Cher),

Non, ce ne sera pas encore cette année qu’Alejandro Valverde pourra monter sur le podium des Champs-Elysées. Deuxième au général en partant de Tours ce vendredi après une bonne traversée des Pyrénées, l’Espagnol a pris un énorme éclat de près de dix minutes qui lui interdit désormais de penser pouvoir finir dans les trois premiers à Paris. La faute à une crevaison et au tempo impulsé par la formation Belkin de son concurrent pour le podium, le Néerlandais Bauke Mollema. «C’est le mauvais sort, c’est un jour de malchance, peste le leader de la Movistar. Belkin était déjà devant. Ils ont peut-être accéléré quand j’ai eu mon problème.»
Deuxième au général en partant de Tours
Non, ce ne sera pas encore cette année qu’Alejandro Valverde pourra monter sur le podium des Champs-Elysées. Deuxième au général en partant de Tours ce vendredi après une bonne traversée des Pyrénées, l’Espagnol a pris un énorme éclat de près de dix minutes qui lui interdit désormais de penser pouvoir finir dans les trois premiers à Paris. La faute à une crevaison et au tempo impulsé par la formation Belkin de son concurrent pour le podium, le Néerlandais Bauke Mollema. «C’est le mauvais sort, c’est un jour de malchance, peste le leader de la Movistar. Belkin était déjà devant. Ils ont peut-être accéléré quand j’ai eu mon problème.»
Pour le directeur sportif d’Alberto Contador, «ce n’était pas fair-play»
Dans le peloton, l’initiative divisait, notamment du côté de la Saxo-Tinkoff qui a attendu que Valverde soit décroché à plusieurs minutes pour passer à l’offensive et réussir une bordure. «On ne voulait pas mettre en route sur la crevaison de Valverde, raconte son directeur sportif Philippe Mauduit. Chacun fait ce qu’il veut avec sa tactique, ma devise c’est respect de l’adversaire et ne pas faire ce qu’on ne voudrait pas ce qu’il fasse. Ce n’était pas fair-play.»
que Valverde soit décroché à plusieurs minutes pour passer à l’offensive et réussir une bordure.
Dans le peloton, l’initiative divisait, notamment du côté de la Saxo-Tinkoff qui a attendu que Valverde soit décroché à plusieurs minutes pour passer à l’offensive et réussir une bordure. «On ne voulait pas mettre en route sur la crevaison de Valverde, raconte son directeur sportif Philippe Mauduit. Chacun fait ce qu’il veut avec sa tactique, ma devise c’est respect de l’adversaire et ne pas faire ce qu’on ne voudrait pas ce qu’il fasse. Ce n’était pas fair-play.»
«Ils roulaient déjà quand Valverde a eu son problème. Le terrain s’y prêtait, ils ont saisi l’opportunité, estime son homologue à la RadioShack Alain Gallopin. Ils ont bien réussi leur coup.» Une initiative qui permet à Mollema de s’emparer de la deuxième place du classement général, plutôt satisfait d’avoir mis en déroute Valverde et son équipe. «Si ça ne lui plaît, il doit d’abord se regarder lui-même. Il n’a pas toujours été très fair-play par le passé.»
Chez la Movistar, le seul espoir de bien figurer au classement général s’appelle désormais Nairo Quintana. Huitième à plus de cinq minutes de Froome, le Colombien a montré dans les Pyrénées qu’il serait redoutable lors du retour du Tour en montagne. «Il est jeune et il roule bien. Il doit être notre leader à partir de maintenant» indique le directeur sportif de la formation espagnole José Luis Jaimerena. Ils n’ont plus beaucoup le choix.
s’appelle désormais Nairo Quintana.
Chez la Movistar, le seul espoir de bien figurer au classement général s’appelle désormais Nairo Quintana. Huitième à plus de cinq minutes de Froome, le Colombien a montré dans les Pyrénées qu’il serait redoutable lors du retour du Tour en montagne. «Il est jeune et il roule bien. Il doit être notre leader à partir de maintenant» indique le directeur sportif de la formation espagnole José Luis Jaimerena. Ils n’ont plus beaucoup le choix.