FOOTBALLLigue 1: Le PSG, champion incontestable et incontesté

Ligue 1: Le PSG, champion incontestable et incontesté

FOOTBALLDominateurs tout au long de la saison, les Parisiens remportent le troisième titre de leur histoire...
A Lyon, Julien Laloye

A Lyon, Julien Laloye

On a l’habitude de dire qu’il vaut mieux fêter son titre à domicile. Une question de communion avec le public paraît-il. Enfin, une question d’images télés surtout. Parce que franchement, en faisant patienter son monde juste comme il faut la semaine passée, le PSG a bien fait les choses. Quoi de plus jouissif, en effet, pour une équipe qui attendait ça depuis presque 20 ans, que de gagner le championnat à Gerland, sur les terres de la meilleure équipe des années 2000, le tout en étant trois classes au-dessus (1-0)? Et on ne parle même pas du plaisir à faire la nique à Jean-Michel Aulas.

Un match maîtrisé de bout en bout

Le président lyonnais n’a pas dû aimer voir les joueurs parisiens courir comme des dératés vers le rond central au coup de sifflet final pour se congratuler dimanche soir. En même temps, son équipe n’a pas fait grand-chose pour retarder encore un peu le sacre du PSG, hormis pendant un gros quart d’heure. Mais Douchez a fait ce qu’il fallait pour éviter un scénario compliqué, avec deux belles parades devant Gomis et Benzia (2e et 11e). Ensuite, Paris s’est baladé, en long en large et en travers, à commencer par le milieu de terrain, où Thiago Motta et Matuidi ont mangé le pauvre Gonalons, à côté de ses pompes. Les occasions se sont succédé, les arrêts miraculeux de Lopes aussi (22e, 64e, 82e), sauf que le gardien lyonnais, seul au monde sur le coup, n’a rien pu faire sur une frappe de Ménez bien servi par Pastore (53e). Entretemps, Paris a géré sans frayeurs, comme il a réussi à le faire tant de fois cette saison dans les gros matchs.

Rendez-vous place du Trocadéro

Si les Parisiens ont pu sembler hautains, parfois, chez les petits, ils n’ont jamais été arrogants contre les grands (19 points pris possibles sur 24 possibles contre le top 5). C’est la base de leur titre, un titre attendu peut-être, mais un titre remporté sans contestation possible malgré une période de flottement à l’automne. Les joueurs parisiens pourront le fêter dès lundi avec leurs supporters place du Trocadéro, avant une ovation bien méritée samedi au Parc contre Brest. Pendant ce temps, le Nice de Claude Puel tentera de priver l’OL d’une place en Ligue des champions pour la deuxième fois d’affilée. Il y a quelques années, on aurait payé cher pour voir ça.