On ne va pas vous faire un dessin pour montrer l’importance de la famille Bianchi dans le monde de la course automobile. Présents dans leur propre rôle dans un album de la bande dessinée Michel Vaillant, le grand-père et le grand-oncle de Jules Bianchi ont écumé les paddocks européens dans les années 60. Cinquante ans plus tard, c’est au tour du petit-fils de faire son trou dans l’univers de la course automobile. Vendredi, il sera avec Hamilton, Vettel ou Alonso pour débuter la saison de Formule 1 à Melbourne, lors du Grand Prix d’Australie, au volant de sa Marussia. A 23 ans, il devient le quatrième Français présent sur la grille de départ et rejoint Charles Pic, Romain Grosjean et Jean-Eric Vergne, déjà présents l’an dernier. «C’est l’un des meilleurs pilotes de sa génération», souligne son manager Nicolas Todt. «Il y a eu beaucoup d’émotion quand j’ai appris que Jules allait devenir pilote de Formule 1, avoue son père Philippe. Il y aura sans doute une petite larme dimanche matin.»
«Ca a longtemps été tabou dans la famille»
Si le petit Jules est monté sur son premier kart à Antibes (Alpes-Maritimes) quand il avait trois ans et demi, il a mis du temps avant de recevoir la bénédiction familiale. Marqués par le décès sur la piste des 24 Heures du Mans de son grand-oncle Lucien et par le grave
accident de son grand-père Mauro, les Bianchi ont un rapport compliqué avec la course automobile. «On parle de sa famille et de sa volonté de poursuivre la tradition mais jamais de ces accidents, raconte Nicolas Todt. Ce n’était plus d’actualité quand je l’ai rencontré quand il avait quinze-seize ans.» «Ca a longtemps été tabou dans ma famille, raconte Philippe Bianchi. J’ai aussi participé à des courses, mais ma grand-mère me disait que ce que je faisais n’était pas bien. Ca n’a pas plus à mon père que je pousse Jules à réussir dans le karting jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il était bon.»
accidentSi le petit Jules est monté sur son premier kart à Antibes (Alpes-Maritimes) quand il avait trois ans et demi, il a mis du temps avant de recevoir la bénédiction familiale. Marqués par le décès sur la piste des 24 Heures du Mans de son grand-oncle Lucien et par le grave
accident de son grand-père Mauro, les Bianchi ont un rapport compliqué avec la course automobile. «On parle de sa famille et de sa volonté de poursuivre la tradition mais jamais de ces accidents, raconte Nicolas Todt. Ce n’était plus d’actualité quand je l’ai rencontré quand il avait quinze-seize ans.» «Ca a longtemps été tabou dans ma famille, raconte Philippe Bianchi. J’ai aussi participé à des courses, mais ma grand-mère me disait que ce que je faisais n’était pas bien. Ca n’a pas plus à mon père que je pousse Jules à réussir dans le karting jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il était bon.»
«Jules est jeune mais on a forcément évoqué son passé quand il était chez nous»
Le temps et la passion de Jules ont apaisé les réticences des anciens de la famille. Son grand-père Mauro a été l’un des premiers informés de sa signature chez Marussia. «Il est venu le voir plusieurs fois sur des Grand Prix, se souvient Sarah Labadie, co-propriétaire de l’écurie Tech 1 Racing que Jules Bianchi représentait en Formula
Renault 3.5 Series. Jules est jeune mais on a forcément évoqué son passé quand il était chez nous.» Rivé devant les courses de son petit-fils, Mauro joue également un rôle de conseil auprès du jeune homme. «Ils ont une relation spéciale, explique Philippe Bianchi. Quand je veux faire passer certains messages à Jules, je passe par mon père.» Après le Grand Prix d’Australie, il s’envolera pour la Malaisie pour suivre la deuxième course de Formule 1 de son fils sur place. On n’a pas fini de voir la famille Bianchi au bord des circuits.
RenaultLe temps et la passion de Jules ont apaisé les réticences des anciens de la famille. Son grand-père Mauro a été l’un des premiers informés de sa signature chez Marussia. «Il est venu le voir plusieurs fois sur des Grand Prix, se souvient Sarah Labadie, co-propriétaire de l’écurie Tech 1 Racing que Jules Bianchi représentait en Formula
Renault 3.5 Series. Jules est jeune mais on a forcément évoqué son passé quand il était chez nous.» Rivé devant les courses de son petit-fils, Mauro joue également un rôle de conseil auprès du jeune homme. «Ils ont une relation spéciale, explique Philippe Bianchi. Quand je veux faire passer certains messages à Jules, je passe par mon père.» Après le Grand Prix d’Australie, il s’envolera pour la Malaisie pour suivre la deuxième course de Formule 1 de son fils sur place. On n’a pas fini de voir la famille Bianchi au bord des circuits.