HANDBALLPSG Handball: Nicolas Claire doit-il jouer contre Nantes, son futur club?

PSG Handball: Nicolas Claire doit-il jouer contre Nantes, son futur club?

HANDBALLLe Parisien affronte Nantes jeudi, avec qui il s’est engagé pour le futur…
Le demi-centre du PSG Handball Nicolas Claire le 14 septembre 2012.
Le demi-centre du PSG Handball Nicolas Claire le 14 septembre 2012. - KENZO TRIBOUILLARD / AFP
A Nantes, David Phelippeau (avec R.S.)

A Nantes, David Phelippeau (avec R.S.)

Une situation ambiguë. Jeudi soir, Nicolas Claire, demi-centre du PSG, va batailler contre une formation nantaise qu’il rejoindra dans quelques semaines pour trois saisons. Si une défaite du leader parisien ne compromettrait pas l’obtention du titre qui lui tend les bras, un revers des Nantais (5es de D1) les éloignerait sans doute un peu plus du Top 3 et de l’Europe. Claire le sait ça mais il en fait abstraction. Posture logique. «Pourquoi ne jouerais-je pas à fond? Je dois respecter les partenaires et ce maillot du PSG. Les valeurs du club aussi. Il est hors de question pour moi qu’il en soit autrement.» Même étonnement lorsqu’on interroge Philippe Gardent, le coach du PSG.

Gardent: «Si on commence à prendre en compte ces considérations là on ne s’en sort pas»

«Oupfff… On a l’habitude, réagit d’emblée Gardent. Dans une carrière quand on entraîne ou quand on joue, on va forcément affronter des équipes auxquelles on va appartenir. Voilà, si on commence à prendre en compte ces considérations là on ne s’en sort pas. Donc moi je pense que ça doit le motiver plus. Je ne suis pas inquiet sur son comportement.»

«Il faut en appeler à l’honnêteté du joueur»

L’entraîneur ne s’interdit donc pas de le faire jouer. «Si d’aventure, il devait ne pas jouer à fond, le joueur aurait une très mauvais réputation dans le groupe», assène Gardent. «Il n’y a pas de clause ou accord possible, indique Gaël Pelletier, président du HBCN. Sauf dans le cas d’un joueur prêté qui affronte son club d’origine… Il faut en appeler à l’honnêteté du joueur. Nous, on ne lui reprochera pas sa performance car ça voudra dire qu’on a embauché un bon.» Cette situation est courante. En mai 2011, Jérémy Vergely, avec Nantes, avait précipité la chute de Nîmes en D2... alors que le pivot s’était déjà engagé avec les Gardois. Ce soir-là, le «H» avait laminé (33-21) les Nîmois et Vergely avait contribué au succès en inscrivant 5 buts en 5 tirs.