Le Jérémy Ménez version 2012-2013 est un peu rentré dans le rang sur le plan statistique par rapport à sa première saison parisienne (1 but et 5 passes décisives pour l’instant). Mais comme son équipe, il donne l’impression de monter nettement en puissance avant le choc face à Lyon, dimanche, auquel il ne veut pas accorder une importance démesurée à ce stade de la saison.

En début de saison, vous étiez l’un des seuls à penser que Lyon serait un rival dangereux pour le PSG…

Ca prouve que je ne me suis pas trompé ! C’est une équipe qui a beaucoup d’expérience et des grands joueurs. Même si elle est un peu moins bien depuis deux-trois ans, on savait qu’il faudrait se méfier de Lyon cette saison.

Est-ce qu’on peut parler d’une rencontre qui en dira beaucoup sur le futur champion?

C’est un match qui peut permettre d’être champion d’automne, mais c’est tout, ce n’est pas un match à six points…Disons qu’il peut monter que le PSG est bien revenu. Gagner serait important pour la confiance du club. Lyon et Marseille seront là jusqu’au bout de toute façon, il s’agit juste de montrer notre force de caractère.

Lyon semble marquer le pas, c’est le bon moment pour les affronter?

Vous savez, une saison c’est très long. Nous-mêmes on a eu du mal à enchaîner quand il y avait la Ligue des champions et les matchs de Coupe. Mais c’est vrai que Lyon semble avoir un petit coup de fatigue, et on sait que le plus frais physiquement a de bonnes chances de l’emporter dimanche.

Comment le PSG a-t-il fait pour sortir de sa mini-crise?

C’est l’état d’esprit qui a changé. Ca fait du bien de se réunir, de parler, de se dire ce qui ne va pas. Depuis, les séances d’entraînements sont meilleures, on est plus appliqués…On se rend compte que quand tout le monde fait des efforts, tout le monde prend également du plaisir. On s’est tous bougés les fesses pour revenir et être là aujourd’hui.

Le PSG a souvent laissé passer l’occasion de prendre la tête de la L1 sur les gros matchs…

C’est vrai que l’an passé on a eu plusieurs fois l’opportunité de revenir sur Montpellier et on ne l’a jamais fait. Après il n’y a pas de raisons que ça se passe mal contre Lyon si tout le monde fait les efforts qu’il faut. Comme je l’ai dit en début de saison, le principal adversaire du PSG, c’est nous et personne d’autre.

A titre personnel, êtes-vous satisfait de votre rendement sur le terrain?

Je loupe encore beaucoup d’occasions, j’ai l’impression de me répéter tous les ans mais c’est comme ça…Tout le monde au club aimerait que je marque d’avantage mais je ne veux pas me prendre la tête avec ça.