FOOTBALLLosc: Michel Seydoux reproche à Mickaël Landreau une «sortie starisée»

Losc: Michel Seydoux reproche à Mickaël Landreau une «sortie starisée»

FOOTBALLLe président nordiste n'a pas digéré la façon dont son ancien gardien a quitté le club...
A Lille, J.D.

A Lille, J.D.

Juste une mise au point. Lundi, Michel Seydoux a fait le déplacement jusqu’à la salle de conférence de presse de Luchin. C’est assez rare pour être souligné. «Pourquoi aujourd’hui ? Parce j’ai lu et entendu des choses, explique Michel Seydoux. Ce n’est pas un règlement de comptes mais je veux corriger des mots non acceptables.»

Dans sa ligne de mire, la conférence de presse, vendredi dernier, de son ex-gardien Mickaël Landreau. «Une sortie starisée», «une mise en scène préparée» alors que Michel Seydoux aurait souhaité un divorce plus discret: «Nous nous étions entendus sur une communication intelligente, pour que personne ne soit attaqué. Ce n’est pas le style naturel de faire une conférence de presse et de cracher dans la soupe». «Quand quelqu’un vient vous voir pour vous dire qu’il ne croit plus à votre projet, qu’il ne s‘implique plus dans le club, c’est embêtant, reprend le président nordiste. Et lorsque vous êtes venu dans un club pour soi disant y finir votre carrière, c’est un drôle de mélange des genres.»

«L’homme n’a pas eu une conduite naturelle et normale vis-à-vis du club»

Autre mélange en cause, celui des responsabilités que s’offrait le portier. «Dans une carrière, il y a un moment pour être joueur, un autre pour la reconversion. Chaque chose en son temps», a lâché Seydoux sans en dire plus sur les raisons du désaccord. «Je respecte les performances sportives de Mickaël Landreau, qui, grâce au club, a retrouvé sa place en équipe de France, a rappelé Michel Seydoux. Je rends hommage au sportif…» Sur l’homme, le président gardera un silence encore plus parlant avant de lâcher: «L’homme n’a pas eu une conduite naturelle et normale vis-à-vis du club.»

Face aux questions, le président est également revenu sur le communiqué laconique du club (38 mots en tout) paru sur le site officiel pour annoncer la rupture du contrat de l’ex-Nantais. «Il n’y avait aucune agressivité voulue», a-t-il assuré. Pas plus que dans l’évocation d’un départ finalement «anecdotique, comme dans tout départ ou arrivée»? On en doute un peu. «La seule chose qui le rende particulier, ajoute Seydoux, c’est qu’il se fait en cours de saison.»

Un timing éloigné de la volonté du club. «Nous voulions aller jusqu’au mercato avec une rupture au moment de la trêve. On aurait pu avoir d’autres méthodes, a-t-il répondu, ironique, comme celle, inhumaine, de le laisser sur le banc. On aurait même pu ne faire aucune proposition.» Mais proposition il y a eu et si le début du divorce est difficile en coulisses, sur le terrain, Michel Seydoux assure que le problème est d’ores et déjà réglé. «Depuis un an et demi on a très bons gardiens n°2». Comme un dernier tacle pour son ex-numéro 1.