Fabio Grosso est loin d’être l’arrière-gauche le plus talentueux qu’ait connu l’Italie (n’est-ce pas Paolo Maldini ?) et l’arrêt de sa carrière ne fera pas pleurer grand monde. Mais le temps d’un été de grâce, en 2006, il a grandement contribué à aider l’Italie à remporter la Coupe du monde. Sa frappe du gauche, en demie face à l’Allemagne, a ouvert en grand les portes de la finale à la Squadra, tandis qu’en finale, c’est lui qui a inscrit le tir au but vainqueur face à Fabien Barthez.

Deux années oubliables à Lyon

Le climax de la carrière du Transalpin (35 ans), qui ne jouait plus depuis longtemps à la Juventus Turin, club qu’il avait rejoint en 2006 après deux années très moyennes à Lyon, pendant lesquelles les supporters français ont dû se demander un certain nombre de fois comment ce joueur avait pu être champion du monde à la place d’Eric Abidal et des autres. Jusqu’au bout Fabio Grosso aura fait du mal au foot français.