Non David Ferrer n’est pas d’accord avec Andy Murray, qui réclame plus de sévérité de la part de l’ATP sur le sujet du dopage. Pour l’Espagnol, le tennis n’a pas besoin de contrôles renforcés, car la tricherie n’est pas un problème sur le circuit: «Je ne crois pas qu’il faille en parler. Le tennis est un sport très, très propre. Je joue depuis que je suis jeune, je connais tous les joueurs et je pense que le tennis n’a pas d’inquiétude à avoir sur ce sujet. »

Interrogé sur les liens supposés de certains sportifs espagnols avec le docteur Del Moral, montré du doigt par l’USADA dans son rapport sur l’affaire Armstrong, le 5e joueur mondial a botté en touche: «Je ne connais pas cette personne, je n’ai jamais travaillé de près ou de loin avec lui. Je sais qu’il côtoie certains joueurs à Valence [la ville de résidence de Ferrer], mais je ne lui ai jamais parlé. Je n’ai rien à en dire de plus». Qualifié pour le deuxième tour du tournoi de Bercy après sa victoire expéditive face à Granollers (6-1, 6-3), Ferrer affrontera Wawrinka jeudi en huitièmes de finale.