SKISki: Lindsay Vonn estime qu'elle a «peu de chances» de courir avec les hommes

Ski: Lindsay Vonn estime qu'elle a «peu de chances» de courir avec les hommes

SKIAlors qu'elle en avait fait la demande...
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La skieuse américaine Lindsey Vonn a peu de chances de courir contre les hommes lors de la descente de Lake Louise (Etats-Unis) dans un mois. Vendredi, la quadruple vainqueur du classement général de la Coupe du monde attendait toujours une réponse de la Fédération américaine de ski et de la Fédération internationale de ski (FIS) sur son projet de concourir avec les hommes lors de la première épreuve de descente de la saison.

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«De ce que j'ai entendu, cela n'a pas l'air bon, mais je dois attendre», a dit Lindsey Vonn en conférence de presse vendredi. Il y a trois semaines que Vonn a annoncé son intention de participer à une épreuve masculine dès cette saison et plusieurs autres après sa retraite comme la mythique descente de Kitzbühel. Cependant, le règlement de la FIS ne permet pas à un concurrent de participer à deux compétitions sur la même piste à une semaine d'intervalle.

Un avantage sur les autres femmes

En l'occurrence, Vonn prendrait part à la descente hommes de Lake Louise puis à la descente dames une semaine plus tard sur la même piste et en tirerait un avantage alors que les skieurs n'ont droit qu'à un nombre limité de descentes d'entraînement. Par ailleurs, Vonn a reconnu qu'elle manquerait deux courses féminines à Aspen (Etats-Unis) en cas de participation à l'épreuve masculine les 24 et 25 novembre.

«Les courses féminines sont plus importantes pour moi», a avoué la skieuse de 28 ans. Mais «défier les hommes est le prochain palier de ma carrière. C'est un souhait dont j'avais fait part il y a quelques années à mon coach et à des amis», a-t-elle ajouté. En cas de refus de la FIS, la native du Minnesota se concentrera sur deux objectifs: battre le record de 62 victoires en Coupe du monde de l'Autrichienne Annemarie Moser-Proell et inscrire 2.000 points en Coupe du monde comme le skieur autrichien Hermann Maier.