Ce n’est pas une légende. Samuel Eto’o aime le pouvoir. Son statut d’icône nationale au Cameroun lui offre certains privilèges sous le maillot des Lions indomptables. «Samuel est un très grand footballeur, mais il veut être à la fois joueur, buteur, capitaine, sélectionneur et président, voire ministre.» Cette déclaration est signée Denis Lavagne, ancien sélectionneur démis de ses fonctions le 14 septembre dernier, pour avoir eu la mauvaise idée de s’opposer à des gens influents à la Fécafoot, tels Roger Milla ou Jean-Paul Akono.
«Des gens se prosternent devant Samuel Eto'o»
Comme il le confirme dans cette interview donnée à
Jeune Afrique, le technicien français estime que la fédération est à genoux dès qu’il s’agit de Samuel Eto’o. Suspendu lors du match aller des barrages de la CAN 2013 face au Cap-Vert (0-2), pour des propos insensés sur l’amateurisme en sélection, le joueur de Makhachkala a été réintégré pour le match retour (2-1). «Il a eu le brassard de capitaine. Avec moi, cela n’aurait pas été le cas. Donner le brassard à quelqu’un qui a fait grève et boycotté un match, parce que le ministre des sports de l’époque ne voulait plus de lui comme capitaine ? Impossible.»
Jeune AfriqueComme il le confirme dans cette interview donnée à
Jeune Afrique, le technicien français estime que la fédération est à genoux dès qu’il s’agit de Samuel Eto’o. Suspendu lors du match aller des barrages de la CAN 2013 face au Cap-Vert (0-2), pour des propos insensés sur l’amateurisme en sélection, le joueur de Makhachkala a été réintégré pour le match retour (2-1). «Il a eu le brassard de capitaine. Avec moi, cela n’aurait pas été le cas. Donner le brassard à quelqu’un qui a fait grève et boycotté un match, parce que le ministre des sports de l’époque ne voulait plus de lui comme capitaine ? Impossible.»
Denis Lavagne a bien tenté de s’opposer aux caprices de Samuel Eto’o mais il n’a pas fait le poids face aux soutiens dont bénéficie l’ancien buteur du Barça. «Aujourd’hui, des gens se prosternent devant Samuel Eto’o, alors qu’il y a à peine un mois, ils le critiquaient lors de réunions.»