FOOTBALLLosc: Premier bilan mitigé pour Michel Seydoux

Losc: Premier bilan mitigé pour Michel Seydoux

FOOTBALLMais le président du Losc ne dramatise pas...
A Lille, François Launay

A Lille, François Launay

Trois victoires en douze matchs officiels depuis le début de saison. Le bilan du Losc a de quoi inquiéter un club présenté comme l'outsider numéro 1 du PSG en début de saison. Pour l'instant, Lille, 10e de Ligue 1, est encore loin du compte après deux mois compliqués sur lesquels revient Michel Seydoux, le président lillois.

Dixième de Ligue 1. «Ce n'est pas satisfaisant. Dire le contraire serait malhonnête. Même s'il y a des choses intéressantes, il y a encore beaucoup de travail à faire. Après bien sûr, il y a l'intégration des nouvelles recrues ou la série de blessures qui nous tombent dessus. Mais on ne va pas se cacher derrière ça. Aujourd'hui, les résultats sont insuffisants. On doit mieux faire. Ce n'est pas un bon démarrage. Mais c'est un handicap qui n'est pas encore catastrophique, car il reste trente matchs.»

La Ligue des champions. « La qualification contre Copenhague a été la grosse satisfaction de ces deux premiers mois. C'était très important sportivement et économiquement pour le club. Mais ça nous a aussi pompé beaucoup d'énergie. Et si la qualif m'a satisfait, ce n'est pas le cas de nos deux premiers matchs de poule

Le Grand stade. «C'est un véritable aboutissement pour le club, même s'il a fallu attendre samedi pour enfin s'imposer en championnat dans cette nouvelle enceinte. Je ne sais pas si ça explique aussi nos difficultés du début de saison, mais ce n'est pas neutre. Car il y a peut-être un peu plus de pression par rapport au Stadium. Et que ce soit les spectateurs, les dirigeants ou les joueurs, on est train d'apprivoiser doucement ce Grand stade.»

Pas de place au doute. «Si les fondamentaux n'étaient pas là, je serais inquiet. Mais, s'ils ne sont pas très brillants, ils ne sont pas non plus absents. On a du potentiel et on doit mieux faire. Le jeu mis en place par Rudi Garcia demande beaucoup d'exigences. Et pour que ça fonctionne, il faut que tout soit parfait. La trêve va nous faire du bien. Sans oublier les retours de blessures de Martin et Kalou sur lesquels on compte pour faire la différence. On a les talents nécessaires pour faire une saison convenable.»

Une fin de cycle? «On dit ça chaque année. Mais si les clubs français veulent continuer à vivre, il faut du renouvellement perpétuel pour avoir toujours de la qualité. Chaque année, on fait des choix qu'on assume.»