Reforme des retraitesDes débordements et confrontations à Toulouse en marge de la manifestation

Grève du 23 mars : Feux de poubelles, gaz lacrymogènes… Des débordements après la manifestation

Reforme des retraitesAlors que la manifestation toulousaine a réuni des milliers de personnes, des débordements ont eu lieu à partir de 17 heures
H. M. et B. C.

H. M. et B. C.

Le cortège de la manifestation toulousaine contre la réforme des retraites avait débuté dans le calme, à 15 heures, à Saint-Cyprien et réunit 150.000 personnes selon les syndicats, 30.000 selon les chiffres avancés par la préfecture. Mais arrivée au niveau de la place Jeanne-d’Arc, aux alentours de 17 heures, la manifestation a été émaillée par plusieurs incidents.

Des « black blocks » qui se trouvaient en début de cortège ont cassé du mobilier et en réponse la police a procédé à des tirs de gaz lacrymogène en bas de Jean-Jaurès. Dans la confusion, plusieurs centaines de personnes ont été nassées, y compris dans la bouche de métro.

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Les rames de la ligne qui ont été à l’arrêt pendant plusieurs minutes en raison d’une coupure d’électricité volontaire qui a touché plus de 60.000 foyers à partir de 17 heures et contre laquelle RTE a indiqué porter plainte.

« Toulouse, soulève-toi » chantée

Le cortège s’est disloqué progressivement, mais les débordements se sont poursuivis aux quatre coins du centre-ville, des incendies de poubelles et de mobiliers urbains étant allumés sporadiquement rue Bayard, à Jean-Jaurès ou encore Esquirol jusqu’en début de soirée où les derniers manifestants scandaient « Toulouse, soulève-toi ».



Les forces de l’ordre ont, à de multiples reprises, fait usage du canon à eau et des gaz lacrymogènes pour disperser les « black blocks », les passants écopant au passage des fumées piquantes. Au-delà des feux de poubelle sur la voirie, de nombreux dégâts sur le mobilier urbain sont à dénombrer ce jeudi soir.