FrançaisCe qui distingue les voyelles des consonnes de l’alphabet

Ce qui distingue les voyelles des consonnes de l’alphabet

FrançaisLes lettres, qui sont comme des pièces de puzzle que nous assemblons pour former des mots, se divisent en deux catégories selon leur prononciation
Frédéric Henry pour 20 Minutes

Frédéric Henry pour 20 Minutes

L'essentiel

  • Les consonnes sont les lettres dont la prononciation implique une obstruction de l’air.
  • Les voyelles, à l’inverse, nécessitent un libre passage de l’air.
  • Les premières sont beaucoup plus nombreuses que les secondes.

A, E, I, O, U, Y. Si vous avez tous répété cette série de lettres en maternelle, c’est parce qu’il s’agit des six voyelles de l’alphabet français. Elles s’opposent aux 20 autres lettres, à savoir B, C, D, F, G, H, J, K, L, M, N, P, Q, R, S, T, V, W, X et Z. Mais au fait, pourquoi cette distinction entre voyelles et consonnes ?

Le monde se divise en deux catégories

« Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. » Tirée du film Le bon, la brute et le truand de Sergio Leone, cette citation a surtout été rendue célèbre par le rappeur Kheops, qui l’a samplée en 1997 dans son titre Sad Hill. Voilà pour les êtres humains, mais les lettres aussi se divisent en deux catégories : celles dont la prononciation implique une obstruction de l’air par les lèvres ou la langue, et celles dont la prononciation n’en implique aucune.

Les consonnes

C’est la première de nos deux catégories. Essayez, par exemple, de prononcer la lettre « B » : vous bloquez l’air avec les lèvres. Maintenant, dites « C » : vous bloquez l’air avec votre langue.

Les voyelles

Au nombre de six, celles-ci nécessitent une libre circulation de l’air. Dites « A » ou « O », par exemple : ni vos lèvres ni votre langue ne font obstruction.

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Une réalité plus complexe

Si notre alphabet comporte vingt consonnes et six voyelles, l’alphabet phonétique doit se saisir d’une réalité plus complexe, qui ne comporte que 18 consonnes, mais doit tenir compte de 15 voyelles (en transcrivant, par exemple, les voyelles nasales telles que « in », « an » et « on »).