« Ce qui » ou « ce qu’il » : Que faut-il écrire ?
Français•Entre « qui » est « qu’il », la confusion est souvent totale. Heureusement, 20 Minutes est là pour vous aider à y voir clairFrédéric Henry pour 20 Minutes
L'essentiel
- «Qui » et « qu’il » sont parfois interchangeables.
- Avec un verbe impersonnel, on favorisera « qu’il ».
- Le contexte de la phrase aide aussi beaucoup à s’y retrouver.
Faut-il dire « j’ai ce qu’il te faut » ou « j’ai ce qui te faut » ? « Qu’est-ce qu’il se passe ? » ou « qu’est-ce qui se passe ? », « Qu’est-ce qui m’arrive ? » ou « Qu’est-ce qu’il m’arrive ? » Les règles sont floues et les deux tournures souvent interchangeables, mais quelques principes de base peuvent vous aider à éviter les coquilles.
La faute à « qu’y »
Gardons déjà en tête que même lorsqu’il convient d’employer « qu’il », on a tôt fait de dire « qu’y » à l’oral. Cela ne fait qu’aggraver la confusion avec ce pauvre « qui »… qui n’y est pourtant pour rien.
Les verbes impersonnels
Il n’y a pas que les magasins franchisés qui soient impersonnels, les verbes peuvent l’être aussi. C’est le cas par exemple de « pleuvoir », « falloir » ou « m’arriver » : lorsque l’on dit qu’il pleut, qu’il faut ou qu’il nous arrive un truc, « il » ne désigne aucun individu spécifique. Le verbe est donc impersonnel. Avec ces verbes, on emploiera plutôt « qu’il » (ou son élision « qu’y ») :
- J’ai ce qu’il te faut.
- C’est horrible, ce qu’il m’est arrivé.
Les verbes personnels
Un exemple est très parlant :
- Si l’on dit « je mange ce qui me plaît », le sujet de « manger » est « je » : le verbe est donc personnel et on peut employer « qui ».
- Si l’on dit « ce qu’il me plaît de manger, ce sont les sucreries », le sujet de « manger » redevient impersonnel (« il me plaît de… »), et on revient vers « qu’il ».
À lire aussi