« Après qu’il est venu » ou « après qu’il soit venu » : Que faut-il écrire ?
Français•Voilà une faute qui n’en semble pas une, et pourtant… 20 Minutes vous révèle quelle est la bonne formule
Frédéric Henry pour 20 Minutes
L'essentiel
- La tentation du subjonctif avec « après que » est grande.
- C’est pourtant une faute à ne plus faire.
- La bonne tournure est « après qu’il est venu ».
Décidément, les phrases avec « après que » nous donnent du fil à retordre. On vous en avait déjà parlé ici, mais il nous a semblé opportun d’aborder la tournure « après qu’il soit/est venu », tant la confusion règne à son propos. Mettons tout cela au clair.
Le subjonctif, ça trompe énormément
Instinctivement, la tournure « après qu’il soit venu » nous semble tout à fait naturelle. Pourtant, cet usage du subjonctif n’a guère de sens : contrairement à sa cousine « avant que », la locution « après que » signifie que le fait énoncé a déjà eu lieu. Dès lors, le subjonctif n’est pas concerné.
L’indicatif est votre ami
Puisque l’action évoquée est réalisée et non envisagée, c’est bien l’indicatif qui s’impose :
- Après qu’il est venu, il a fait un discours.
- Elle a commencé à cuisiner après qu’elle est arrivée.
- Après qu’il a terminé son discours, nous avons mangé.
Comment ne plus s’embrouiller ?
Dans les exemples ci-dessus, « après que » peut être remplacé par « une fois que ». Or, il ne vous viendrait pas à l’idée d’écrire ou de dire « une fois qu’il soit venu », « une fois qu’elle soit arrivée » ou « une fois qu’il ait terminé son discours ». Et voilà : avec ce petit truc, le tour est dans le sac…
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