Le top 10 des expressions françaises les plus loufoques
Français•La langue de Molière n’est pas avare en expressions farfelues. Voici une petite sélection de celles qui nous font le plus rireFrédéric Henry pour 20 Minutes
Si vous avez passé votre scolarité à rager en cours de français, sachez que notre langue ne se résume pas à une grammaire compliquée et une orthographe indigeste. Le français, c’est aussi des tas d’expressions imagées et, parfois, désopilantes.
Aller faire téter les puces
Issue d’un temps où l’hygiène domestique n’était pas ce qu’elle est aujourd’hui, cette locution signifie aller au lit.
Mentir comme un arracheur de dents
Cette expression, sans doute pas la préférée des dentistes, remonte à l’époque où l’anesthésie n’existait pas. Alors, les arracheurs de dents insistaient sur l’aspect indolore de l’opération : une belle arnaque…
Chier une pendule
Il faudrait d’abord parvenir à la manger… Toujours est-il que cette locution signifie se mettre en colère ou faire des histoires pour pas grand-chose.
Jeter le bébé avec l’eau du bain
On se demande qui a eu cette idée le premier… Toujours est-il qu’il s’agit de rejeter quelque chose en bloc, y compris dans ses aspects positifs.
Pisser dans un violon
Là aussi, on se demande qui a bien pu avoir une idée pareille… Il s’agit de se livrer à une activité inutile, sans résultats. On dit aussi « parler aux murs ».
Yoyoter de la touffe
N’ayez pas les idées mal placées : la touffe en question, ce sont les cheveux. Et yoyoter de la touffe, c’est divaguer comme un yoyo, c’est-à-dire raconter n’importe quoi.
Ne pas pousser mémé dans les orties
Aujourd’hui, on dirait tout simplement « ne pas abuser », mais il fut un temps où jeter une personne âgée dans un buisson d’orties était le comble de l’outrage.
Être maquillée comme une voiture volée
Les instagrameuses en savent quelque chose : trop de make-up tue le make-up. Se dit d’une femme qui a abusé du fond de teint ou s’est maquillée vulgairement.
Jurer comme un charretier
Si le métier de tireur de charrettes a disparu depuis un siècle, la réputation de la profession, elle, demeure intacte. En même temps, on comprend ces pauvres charretiers : la tâche était difficile.
Avoir les dents du fond qui baignent
Littéralement, avoir tellement mangé qu’on en a la nausée. L’image est assez peu poétique, vous en conviendrez, mais l’expression a au moins le mérite de dire ce qu’elle dit…
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