L'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides à Paris

Mort de Maxime Blasco : L'hommage au soldat dans la cour des Invalides à Paris

diaporamaLe caporal-chef Blasco, nommé sergent à titre posthume, a été tué au cours d’une opération au Mali
Emmanuel Macron lors de l'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021.
Emmanuel Macron lors de l'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021. - JACQUES WITT/SIPA
Olivier Juszczak

O.J. avec AFP

Le sergent Maxime Blasco, tué en opération au Mali, a été fait mercredi officier de la légion d'honneur à titre posthume par Emmanuel Macron, lors d'une cérémonie très sobre aux Invalides devant la famille du chasseur alpin.

Les proches du soldat assistaient à la cérémonie, dont son enfant de 8 ans, qui portait la tarte (le béret, NDLR) des chasseurs alpins, l'unité d'appartenance du défunt. Le Premier ministre Jean Castex ainsi que quelques de ses prédécesseurs, et de nombreux membres du gouvernement étaient également présents, tout comme l'ancien président François Hollande.


Réalisation : Olivier JUSZCZAK

Jean-Pierre Raffarin, Lionel Jospin, Alain Juppé et Edith Cresson lors de l'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021.
Jean-Pierre Raffarin, Lionel Jospin, Alain Juppé et Edith Cresson lors de l'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021. - ELIOT BLONDET-POOL/SIPA / SIPA

Le sergent Maxime Blasco, tué en opération au Mali, a été fait mercredi officier de la légion d'honneur à titre posthume par Emmanuel Macron, lors d'une cérémonie très sobre aux Invalides devant la famille du chasseur alpin.


Le Premier ministre Jean Castex ainsi que quelques de ses prédécesseurs comme Jean-Pierre Raffarin, Lionel Jospin, Alain Juppé et Edith Cresson étaient présents à la cérémonie.

Francois Hollande, Manuel Valls et Jean-Yves Le Drian, lors de l'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021.
Francois Hollande, Manuel Valls et Jean-Yves Le Drian, lors de l'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021. - JACQUES WITT/SIPA / SIPA

Il faisait partie de la la force antidjihadiste Barkhane au Mali lancée par le président François Hollande en 2013, ici avec l'ancien Premier ministre Manuel Valls et le ministre des Affaires étrrangères Jean-Yves Le Drian.

Emmanuel Macron lors de l'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021.
Emmanuel Macron lors de l'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021. - JACQUES WITT/SIPA / SIPA

Le soldat laisse un enfant et une compagne, Alexandra, qui a confié au Parisien son souhait d’épouser Maxime Blasco à titre posthume.

Emmanuel Macron lors de l'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021.
Emmanuel Macron lors de l'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021. - JACQUES WITT/SIPA / SIPA

Présent la cérémonie, son enfant de 8 ans portait la tarte (le béret, NDLR) des chasseurs alpins, l'unité d'appartenance du défunt.

Hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021.
Hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021. - ELIOT BLONDET-POOL/SIPA / SIPA

La dépouille de Maxime Blasco, âgé de 34 ans, avait précédemment traversé le pont Alexandre III dans un fourgon mortuaire précédé d'une escorte de gendarmerie, alors que les militaires sur les côtés étaient au garde à vous et que d'autres, dans la foule, applaudissaient.

Hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021.
Hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021. - JACQUES WITT/SIPA / SIPA

Il a été tué au cours d’une opération de reconnaissance et de harcèlement conduite par la force antidjihadiste Barkhane dans la région de Gossi, à proximité de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso.

Hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021.
Hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021. - ELIOT BLONDET-POOL/SIPA / SIPA

Plusieurs fois décoré, Maxime Blasco avait reçu en juin la médaille militaire « pour la valeur exceptionnelle de ses services ». « C'était quelqu'un qui avait un parcours opérationnel exceptionnel », selon le colonel Pascal Ianni, porte-parole des armées.

Hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021.
Hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021. - JACQUES WITT/SIPA / SIPA

En 2019, il avait sauvé la vie à deux de ses camarades après le crash de leur hélicoptère Gazelle.

Hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021.
Hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021. - JACQUES WITT/SIPA / SIPA

Son décès porte à 52 le nombre de soldats français tués au combat au Sahel depuis 2013.

Emmanuel Macron lors de l'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021.
Emmanuel Macron lors de l'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021. - ELIOT BLONDET-POOL/SIPA / SIPA

Le président Emmanuel Macron s'est approché du cercueil du militaire, sur lequel il a posé ses mains, avant de prononcer : « Sergent Blasco, je vous fais officier de la légion d'honneur. »

Emmanuel Macron lors de l'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021.
Emmanuel Macron lors de l'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021. - JACQUES WITT/SIPA / SIPA

Sa mort intervient à l'heure d'une réduction du dispositif militaire français au Sahel, dans un contexte très tendu entre Paris et Bamako.

Emmanuel Macron lors de l'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021.
Emmanuel Macron lors de l'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021. - ELIOT BLONDET-POOL/SIPA / SIPA

La junte malienne au pouvoir envisage de conclure un contrat avec la sulfureuse société paramilitaire russe Wagner, décrite comme proche du pouvoir russe.

Emmanuel Macron lors de l'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021.
Emmanuel Macron lors de l'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021. - ELIOT BLONDET-POOL/SIPA / SIPA

Un déploiement de ces mercenaires ferait « perdre le soutien de la communauté internationale » au Mali, qui leur « abandonnera des pans entiers de sa souveraineté », a averti la ministre des Armées Florence Parly mecredi au Sénat.

Francois Hollande et Manuel Valls lors de l'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021.
Francois Hollande et Manuel Valls lors de l'hommage au soldat Maxime Blasco dans la cour des Invalides, à Paris, le 29 septembre 2021. - ELIOT BLONDET-POOL/SIPA / SIPA

La France prévoit de quitter les bases les plus au nord du Mali (Kidal, Tombouctou et Tessalit), tout en maintenant sa présence à Gao, Gossi et Ménaka. Les effectifs français au Sahel seront réduits d'ici 2023 à 2.500-3.000 hommes, contre plus de 5.000 aujourd'hui.