«Gilets jaunes», acte 4
Diaporama•Marion Pignot
Le quatrième acte des « gilets jaunes » a été, dès 8 h, très encadré par les forces de l'ordre. Quelque 31 000 manifestants ont été recensés en France à la mi-journée, contre 36 000 la semaine dernière à la même heure. A Paris, la tension est montée vers midi, quand, en province, les manifestations se déroulaient dans le calme. Echangeurs bloqués, déviations, sorties obligatoires : le réseau routier et autoroutier français connaissait de nombreux points de perturbations, comme ici à Bouguenais près de Nantes.
20 Minutes revient sur les images fortes de l'acte 4 de ce mouvement.
Réalisation : Marion Pignot
Le quatrième acte des « gilets jaunes » a été, dès 8 h, très encadré par les forces de l'ordre. Quelque 31 000 manifestants ont été recensés en France à la mi-journée, contre 36 000 la semaine dernière à la même heure. A Paris, la tension est montée vers midi, quand, en province, les manifestations se déroulaient dans le calme. Echangeurs bloqués, déviations, sorties obligatoires : le réseau routier et autoroutier français connaissait de nombreux points de perturbations, comme ici à Bouguenais près de Nantes.
20 Minutes revient sur les images fortes de l'acte 4 de ce mouvement.
Réalisation : Marion Pignot
Dès 8 h, samedi, les « gilets jaunes » ont commencé à descendre les Champs-Elysées, à Paris. Ils étaient près de 5 000 vers midi, très encadrés par les forces de l'ordre.
Dans un large périmètre autour des Champs-Elysées, les vitrines ont été, la veille, couvertes de planches de bois. Signe des tensions, les grands magasins parisiens ont été fermés, du jamais-vu pour un samedi précédant les fêtes. Des spectacles ont été annulés, les matchs de foot de Ligue 1 reportés, le programme du Téléthon et le parcours de la Marche pour le climat changés... En province, une interdiction de manifester a été décrétée dans plusieurs points sensibles du Pas-de-Calais.
Les autorités, qui craignaient de voir se reproduire dans Paris les scènes d'émeute urbaine du 1er décembre, ont renforcé les contrôles dans les gares et ont pratiqué la fouille systématique aux abords des lieux de manifestation.
Douze véhicules blindés ont été déployés dans la capitale, pour la première fois depuis des décennies. Au total 89 000 policiers et gendarmes étaient mobilisés samedi en France, parmi lesquels 8 000 rien qu'à Paris.
Comme durant les premiers actes des « gilets jaunes », les manifestants sont venus de toute la France, portant haut leurs couleurs et leurs slogans.
Au pied de l'arc de Triomphe, les « gilets jaunes » ont sorti le drapeau tricolore aux trois étoiles, marquant la prise de la Bastille (1789), Mai-68 et les manifestations de 2018.
Chantant La Marseillaise et aux cris de « Macron démission », plusieurs milliers de « gilets jaunes » venus de toute la France ont manifesté dans une capitale en état d'alerte maximale.
La quatrième journée de manifestations des « gilets jaunes » s'est déroulée le matin dans une ambiance relativement calme malgré quelques tensions sur les Champs-Elysées.
Des jets de gaz lacrymogène près des Champs-Elysées, un calme relatif ailleurs dans Paris : la mobilisation a finalement donné lieu dans la matinée à 481 interpellations à Paris et 211 placements en garde à vue.
Vers 13 h, les manifestants ont fait face aux CRS aux abords des Champs-Elysées, à Paris. Dans la capitale, les forces de l'ordre ont repoussé les « gilets jaunes » à l'aide de canons à eau, de tirs de gaz lacrymogène et ont veillé à maintenir l'ordre, LBD (lanceur de balles de défense) en mains.
Soucieux d'éviter « des morts et des blessés », des représentants du collectif des « gilets jaunes libres » ont, eux, appelé à manifester pacifiquement, et pas à Paris pour éviter de se faire assimiler à des « casseurs ».
Quelque 2 000 « gilets jaunes » ont défilé dans le calme à Marseille depuis le Vieux-Port vers la préfecture de région. Ils étaient précédés d'une dizaine d'ambulanciers qui ont rejoint le mouvement avec leurs véhicules.
A Mondeville, près de Caen, les « gilets jaunes » ont affronté les forces de l'ordre qui ont répliqué avec des tirs de gaz lacrymogène.
A Paris, près de l'arc de Triomphe, les manifestants ont été repoussés à l'aide de canons à eau.
La situation s'est progressivement tendue à Paris dans l'après-midi.
Des voitures ont été brûlées comme ici près des Halles.
Les forces de l'ordre ont utilisé des bombes lacrymogènes.
Comme ici place de la République à la fin de la Marche pour le climat.
A Toulouse aussi, la situation était très tendue en fin de journée.