FAITS-DIVERSPrise d'otages dans une banque à Toulouse

Prise d'otages dans une banque à Toulouse

FAITS-DIVERSLe preneur d'otage serait un schizophrène en rupture de traitement...
Julien Ménielle avec William Molinié et Hélène Ménal à Toulouse

Julien Ménielle avec William Molinié et Hélène Ménal à Toulouse

Une prise d'otage est en cours dans un établissement bancaire à Toulouse, dans le département de la Haute-Garonne. Un individu armé se trouve en effet dans les locaux d'une succursale du CIC, où il retenait captifs quatre otages depuis 10h10. Une des otages a été libérée vers 14h30, a indiqué à 20 Minutes Cédric Delage, délégué d'Unsa Police. Cette dernière aurait fait un malaise, incitant son ravisseur à la laisser partir. En échange de sa libération, de l'eau et de la nourriture a été apportée dans la banque.

>> Les derniers éléments de la prise d'otage sont à suivre en live par ici

L'homme a été identifié et quelqu'un de son entourage a été conduit sur place pour tenter de le convaincre de se rendre, a indiqué une source policière à Reuters. Il est connu de la police mais on ignore pour quel type de faits. Des sources policières ont indiqué à 20 Minutes que l'homme serait un schizophrène qui aurait arrêté son traitement médicamenteux et serait particulièrement agité. «Il n'agit pas pour de l'argent mais pour des convictions religieuses», a cependant indiqué le procureur en conférence de presse.

Al-Qaida et le Raid

Les policiers d'élite sont arrivés sur place après midi et se sont dirigés vers le PC de crise établi, comme dans l'affaire Merah, à la caserne Pérignon située à proximité. On ignore cependant si un contact téléphonique a été établi avec le preneur d'otages. «Un dispositif est en train de se mettre en place pour engager le dialogue», s'est borné à indiquer à Reuters le procureur de Toulouse Michel Valet.

Le preneur d'otage, connu de la police, se réclame d'Al-Qaida et exige la présence de l'unité d'élite du Raid, qui avait abattu Mohamed Merah le 22 mars dernier, à environ à 150 mètres de là. Le Raid a été placé en pré-alerte mais c'est cependant le GIPN de Bordeaux et Marseille qui a été missionné. «On ignore si sa revendication d'Al-Qaida est sérieuse ou fantaisiste», a indiqué à Reuters un syndicaliste policier deToulouse.

Une attaque à main armée qui aurait mal tourné

Une source au ministère de l'Intérieur a confirmé à 20 Minutes les informations sur le preneur d'otage, sans pouvoir indiquer si son appartenance à Al-Qaida est réelle, s'il s'agit d'un déséquilibré, ou si la prise d'otage est le résultat d'une attaque à main armée qui aurait mal tourné, comme l'a avancé une source policière.

Parmi les otages, le directeur de la banque et deux membres du personnel, selon Pierre Coen, maire de Toulouse. Un coup de feu aurait même été entendu, rapporte la chaîne d'infos en continu. La police judiciaire s'est rendue sur place et le quartier a été bouclé. Un périmètre de sécurité de 200 mètres a été mis en place autour de la banque, et les parents des élèves d'une école voisine ont reçu des textos leur demandant de venir chercher leurs enfants.

L'homme aurait d'abord tenté d'obtenir de l'argent en braquant une bijouterie, en vain. Une fois dans la banque, il n'aurait pas été pris au sérieux et aurait alors tiré un coup de feu en l'air. Un négociateur du Raid a été contacté, et un autre homme, a priori un particulier, a été escorté par la police.

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