Cinq attaques cannibales marquantes
FAITS-DIVERS•États-Unis, Chine, Brésil, France… Cette pratique qui choque l'opinion publique a été au cœur de plusieurs affaires ces derniers temps...Bérénice Dubuc
Ces dernières semaines, de nombreuses affaires mettant en scène des attaques cannibales ont défrayé la chronique. Dernier en date, Alexander Kinyua, un étudiant de 21 ans arrêté mercredi près de Baltimore, dans le Maryland. Le jeune homme aurait tué son colocataire, Kujoe Bonsafo Agyei-Kodie, 37 ans, avant de le découper avec un couteau et d’en manger le cœur et une partie du cerveau. Alexander Kinyua souffrirait de troubles psychologiques.
Le 26 mai, également aux Etats-Unis, c’est Rudy Eugene, 31 ans, qui défrayait la chronique. Le «zombie de Miami» a été abattu par un policier parce qu'il ne voulait pas arrêter de manger le visage d'un autre homme. La police a supposé qu'il souffrait de psychose, induite peut-être par la consommation de cocaïne ou de LSD.
Des cannibales qui font aussi manger de la chair humaine aux autres
Fin avril, Zhang Yongming, un repris de justice de la province du Yunnan, en Chine, a été arrêté dans le cadre de l'enquête sur le meurtre d'un jeune homme de 19 ans. Les enquêteurs ont découvert à son domicile des dizaines de globes oculaires conservés dans des bouteilles de liqueur et des morceaux de chair, apparemment humaine, pendus dans la maison pour être séchés. La police a indiqué qu'il était possible que Zhang ait nourri ses trois chiens avec de la chair humaine, dont il vendait aussi une partie sur le marché en la faisant passer pour de la «viande d'autruche».
A la mi-avril, au Brésil, trois personnes ont été arrêtées, soupçonnées d'avoir assassiné trois femmes avant de les dépecer et de manger leur chair. Mais Jorge da Silveira, 51 ans, sa femme Isabel Pires, 51 ans également, et sa maîtresse Bruna da Silva, 25 ans, ont aussi cuisiné certaines parties du corps de leurs victimes pour les vendre à leurs voisins.
Enfin, il y a plus longtemps, la France a également abrité un cannibale. En janvier 2007, Nicolas Cocaign a tué son co-détenu à la prison de Rouen, puis a été pris d’une envie de «goûter de la chair humaine». Il aurait ouvert le corps de sa victime avec une lame de rasoir pour en extraire ce qu’il pensait être son cœur, mais qui s’avérera être l’un de ses poumons. Il en a ensuite mangé une partie crue, et a cuisiné le reste avec des petits oignons. Le tout sous les yeux du troisième détenu, abasourdi et paralysé par la peur.