La mort de Richard Descoings est toujours aussi mystérieuse. L'autopsie du corps du directeur de Sciences Po Paris n'a pas été concluante et de nouveaux tests sont nécessaires, a annoncé mercredi un porte-parole des services du médecin légiste à New York. «Nous avons fait une autopsie aujourd'hui, mais elle n'est pas concluante, et nous devons faire d'autres tests toxicologiques et de tissus», a précisé à l'AFP cette porte-parole, Ellen Boracove, en précisant que les nouveaux examens prendraient une dizaine de jours.

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«L'enquête se poursuit», a pour sa part déclaré un porte-parole de la police de New York. Mardi soir, le commissaire adjoint Paul Browne avait déclaré à l'AFP que les enquêteurs n'avaient pas de «preuve d'acte criminel». Après avoir évoqué une chambre en désordre, il avait précisé que ce désordre était dû au personnel médical qui avait cherché à ranimer Richard Descoings, 53 ans, découvert mort, nu sur son lit, vers 13h locales. Le désordre «n'est pas dû à une lutte», avait-il précisé, ajoutant que le corps ne portait «pas de signe de traumatisme».

Un «outing forcé»

Il a aussi semblé écarter l'idée d'un cambriolage qui aurait mal tourné, précisant que l'ordinateur portable de Richard Descoings avait été retrouvé «à proximité». Selon la chaîne NBC, cet ordinateur et le téléphone de Richard Descoings auraient été jetés par la fenêtre de sa chambre au 7e étage, et retrouvés quatre étages plus bas.

Après avoir évoqué «la possibilité que d'autres personnes se soient trouvées dans la chambre à un moment donné», Paul Browne s'était ensuite refusé à tout commentaire sur le sujet. Le New York Post, citant des sources policières, évoquait mercredi la visite de «deux hommes», et des bouteilles d'alcool vides et des anti-dépresseurs trouvés dans la chambre. Richard Descoings avait récemment regretté son «outing forcé», déclarant: «Je ne vois pas ce que ma prétendue homosexualité a à voir. C'est en plus survenu à l'occasion de mon mariage. Que répondre? Que je ne suis pas homosexuel? Non, rien».