SOCIALGrève des contrôleurs aériens: Le point sur les perturbations

Grève des contrôleurs aériens: Le point sur les perturbations

SOCIALA la demande de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), les compagnies aériennes ont dû supprimer 20% de leurs vols au départ ou à l'arrivée d'Orly...
J. M. avec agences

J. M. avec agences

Des perturbations sont à prévoir ce lundi et demain mardi dans le trafic aérien intérieur en raison d'une grève des contrôleurs aériens qui protestent contre une réforme de la navigation en province, mais l'impact du mouvement a été anticipé par l'aviation civile et les compagnies. A la demande de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), les compagnies aériennes ont dû supprimer 20% de leurs vols au départ ou à l'arrivée d'Orly. Ainsi, 18 vols ont d'ores et déjà été annulés à Lyon Saint-Exupéry.

Impact limité

Pour Air France, «l'impact de la grève devrait être limité», les passagers concernés ayant «d'ores et déjà été prévenus par SMS ou par mail», a assuré dimanche à l'AFP une porte-parole de la compagnie. Au départ de Paris-Charles de Gaulle à Roissy, Air France prévoit de maintenir l'intégralité de son programme. «Quelques retards restent cependant possibles», a admis la compagnie. La compagnie Easyjet a pour sa part annulé 16 vols pour lundi à l'arrivée ou au départ de l'aéroport d'Orly.

A l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, 36 vols (Metz, Pau, Marseille, Toulouse, Marseille, Barcelone, Munich, Zurich) sont d'ores et déjà annoncés comme annulés pour la journée de ce lundi. Les vols affrétés enregistrent de leur côté des retards d'une heure en moyenne. A Toulouse, 18 vols à l'arrivée ont été annulés sur 146 et 20 au départ sur 149, soit un peu moins de 10% de vols annulés, a-t-on appris de source aéroportuaire. Selon la direction de l'aéroport Nantes-Atlantique, sur les 145 vols programmés ce lundi, huit ont été annulés lundi matin en raison de la grève, soit 5,5% du trafic.

Restructuration des services de contrôle aérien en province

Trois syndicats de contrôleurs aérien, la CGT, la CFDT et l'Unsa ont appelé à la grève pour s'opposer à un plan de restructuration des services de contrôle aérien de province qui impliquerait une diminution des effectifs. Ils dénoncent un plan visant à fermer «la moitié des services de contrôle d'approche en France métropolitaine avec leurs services supports et de maintenance, la totalité des services régionaux d'information de vol et une partie du contrôle d'aérodrome».

La DGAC explique de son côté sa volonté de restructurer ses services par l'évolution des besoins, une coordination européenne accrue, la RGPP et la modernisation des technologies. Les contrôleurs aériens en grève ont une obligation de service minimum. En revanche, les grévistes n'ont pas à se déclarer individuellement 48 heures à l'avance, comme c'est le cas depuis peu pour les pilotes et stewards.