FAITS-DIVERSMilitaires tués à Montauban: Une femme qui a vu le meurtrier auditionnée

Militaires tués à Montauban: Une femme qui a vu le meurtrier auditionnée

FAITS-DIVERSL'enquête se poursuit pour retrouver la trace du tueur de militaires...
A Toulouse, Julie Rimbert

A Toulouse, Julie Rimbert

Après les meurtres de trois militaires à Toulouse et Montauban (et en attendant d'en savoir plus sur ceux de quatre personnes dans un collège juif de la Ville rose), les enquêteurs tentent de retrouver la trace du mystérieux homme à scooter qui les a abattus froidement.

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Jeudi dernier, trois militaires du 17e régiment du génie parachutiste (RGP) ont été pris pour cible, à bout portant, par ce tireur qui a ouvert le feu près d'un distributeur de billets à Montauban, avant de prendre la fuite en scooter. Deux des militaires âgés de 24 et 26 ans, ont été tués sur le coup. Le troisième, âgé de 28 ans, touché à la moelle épinière, est toujours plongé dans le coma à l'hôpital Rangueil de Toulouse. Le 11 mars, dans la Ville rose, un militaire de 30 ans du 1er régiment du train parachutiste de Francazal a également été tué d'une balle dans la tête, alors qu'il était en civil, par un meurtrier qui a pris la fuite en deux-roues.

Une cicatrice ou un tatouage sur la joue gauche

Face à ce triple meurtre, la cinquantaine d'enquêteurs du service régional de police judiciaire (SRPJ) de Toulouse ne privilégie aucune hypothèse. Piste terroriste? Règlement de comptes? Ancien militaire qui en voudrait à l'armée? Pour l'instant, la seule certitude est que l'arme qui a servi dans les meurtres de Toulouse et Montauban, un pistolet de calibre 11,43, est bien la même. «L'enquête se poursuit, des éléments restent à vérifier, mais les enquêteurs sont extrêmement mobilisés sur cette affaire», déclarait dimanche Michel Valet, le procureur de la République de Toulouse.

Une source proche de l'enquête confirme l'audition samedi d'une femme qui a aperçu le meurtrier. Selon La Dépêche du Midi, une Montalbanaise aurait été bousculée par le tueur, qui fuyait la scène de crime. «Il s'est retourné et dans le mouvement, la visière de son casque s'est relevée de quelques centimètres, j'ai alors aperçu un tatouage ou une cicatrice au niveau de sa joue gauche», écrit le quotidien régional.

Une cérémonie à la mémoire des deux militaires tués à Montauban aura lieu mardi ou mercredi dans la caserne du 17e RGP, en présence du Premier ministre, et peut-être du président de la République.