Affaire Kulik: L'ADN retrouvé sur le corps d'Elodie est bien celui de Grégory Wiart
JUSTICE•Le corps d'un homme décédé avait été exhumé pour faire des analyses…William Molinié
L’ADN contenu dans le préservatif retrouvé sur le corps d’Elodie Kulik est bien celui de Grégory Wiart, a confirmé à 20minutes.fr le parquet d’Amiens (Somme). «Nous avons eu les résultats dans l’après-midi. L’ADN est identique», précise la source judiciaire.
Mardi, le corps de Grégory Wiart, qui repose au cimetière de Montescourt-Lizerolles (Aisne), avait été exhumé pour subir des prélèvements ADN, afin de vérifier si son empreinte génétique correspondait bien à celle du sperme relevé sur la scène du crime. L’homme, décédé à 24 ans, avait été identifié grâce à l’ADN de son père enregistré au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg), une méthode inédite en France.
L’affaire Kulik remonte au 10 janvier 2002. Cette jeune directrice d’agence bancaire à Péronne avait été violée et étranglée par plusieurs hommes. Et laissée morte, dénudée, dans une décharge de Tertry. Dix ans après, l’enquête est donc relancée. La semaine dernière, les gendarmes ont entendu en tant que témoins dix des proches de Grégory Wiart, pour reconstituer son «environnement social». Car d’après un enregistrement audio, un appel passé aux pompiers par la victime avant de mourir, Grégory Wiart n’était pas seul le soir du meurtre.