Loi anti-tabac: «Si l'amende descend à 45 euros, c'est un vrai cadeau pour les fumeurs indisciplinés»
SANTE•Alors que le texte de loi qui prévoit d'abaisser le montant des amendes pour les fumeurs qui transgressent la loi dans les lieux publics n'a pas trouvé de décision commune mercredi matin à l'Assemblée nationale, les associations anti-tabac, elles, pestent contre son éventuelle validation...Céline Masfrand
Leur sang n’a fait qu’un tour. Quand les associations anti-tabac ont appris qu’un texte de loi visant à adoucir le montant des amendes (de 135 à 45 euros) des fumeurs qui transgressent la loi en fumant dans les lieux publics était en discussion, elles ont vivement réagi.
«Nous avions fait un pas en avant quand la loi Evin est passée, mais là, si ce projet de revoir à la baisse les amendes passe, c’est un retour arrière, une régression énorme! s’attriste Michelle Affonso, présidente de l’association des victimes du tabagisme. Il faudrait plutôt rajouter un zéro à l’amende de 135 euros qui est déjà dérisoire, pour dissuader les fumeurs, lance Michelle Affonso. Si l’amende descend à 45 euros, c’est un vrai cadeau pour les fumeurs indisciplinés, et un poison pour les non fumeurs victimes de tabagisme passif!» s’insurge-t-elle.
<div>Des sanctions «d
Le projet de loi en question a pour objectif final d’alléger les procédures juridictionnelles. Emmanuelle Béquinot, directrice du Comité National contre le tabagisme (CNCT) crie au «prétexte» et considère que «l’argument de réduire les amendes pour pouvoir alléger les procédures juridictionnelles n’est absolument pas valable. Il y a à peine une vingtaine de dossiers de condamnation pour consommation de cigarettes dans les lieux publics traités chaque année», souligne-t-elle.
Les associations de lutte anti-tabac voient clairement cette réforme comme «un retour en arrière » et s’accordent pour dire que les sanctions étaient «déjà trop faibles». En Irlande, ou les lieux publics sont non-fumeurs depuis 2004, les amendes peuvent monter jusqu’à 3.000 euros, ce qui est «nettement plus dissuasif», juge Michelle Affonso.
«Tout est fait pour que les gens fument, spécialement les jeunes.»
Au-delà du principe de dissuasion, la présidente pointe du doigt l’incitation à la consommation de tabac en France. «Tout est fait pour que les gens fument, spécialement les jeunes. Le laxisme est tel que dans certains lycées, les élèves ont la permission de sortir sur le trottoir pour fumer pendant la pause», critique la présidente de l’association des victimes du tabagisme, qui rêve que les lois soient fermement appliquées et surtout «plus vivement contrôlées ».
Les militants anti-tabac se disent «surpris» et surtout «déçus» que les changements qu'ils jugent «régressifs» arrivent maintenant alors que «tant de chemin» a été parcouru. «Les législations sont bonnes, je ne vois pas pourquoi on revient dessus. Ce qui devrait être remis en question plutôt, c’est le corps de contrôle qui s’est fortement relâché, particulièrement cette année. Plutôt que de chercher à dépénaliser les fumeurs, il serait plus sage de travailler sur les points qui font que les fumeurs sont nombreux, revenir à l'essence du problème», propose Michelle Affonso.
Le texte réévalué le 13 juillet, au Parlement
La commission mixte paritaire, composée de sénateurs et de députés qui s’était réunie à l’Assemblée nationale ce mercredi matin, a de toute façon pour l’instant rejeté cet assouplissement, aucun terrain d’entente sur le projet de loi en question n’ayant été trouvé. Ce sera donc au Parlement de réévaluer le projet dans sa totalité le 13 juillet prochain.
Au-delà du principe de dissuasion, la présidente pointe du doigt l’incitation à la consommation de tabac en France. «Tout est fait pour que les gens fument, spécialement les jeunes. Le laxisme est tel que dans certains lycées, les élèves ont la permission de sortir sur le trottoir pour fumer pendant la pause», critique la présidente de l’association des victimes du tabagisme, qui rêve que les lois soient fermement appliquées et surtout «plus vivement contrôlées ».
Les militants anti-tabac se disent «surpris» et surtout «déçus» que les changements qu'ils jugent «régressifs» arrivent maintenant alors que «tant de chemin» a été parcouru. «Les législations sont bonnes, je ne vois pas pourquoi on revient dessus. Ce qui devrait être remis en question plutôt, c’est le corps de contrôle qui s’est fortement relâché, particulièrement cette année. Plutôt que de chercher à dépénaliser les fumeurs, il serait plus sage de travailler sur les points qui font que les fumeurs sont nombreux, revenir à l'essence du problème», propose Michelle Affonso.
Le texte réévalué le 13 juillet, au Parlement
La commission mixte paritaire, composée de sénateurs et de députés qui s’était réunie à l’Assemblée nationale ce mercredi matin, a de toute façon pour l’instant rejeté cet assouplissement, aucun terrain d’entente sur le projet de loi en question n’ayant été trouvé. Ce sera donc au Parlement de réévaluer le projet dans sa totalité le 13 juillet prochain.
Au-delà du principe de dissuasion, la présidente pointe du doigt l’incitation à la consommation de tabac en France. «Tout est fait pour que les gens fument, spécialement les jeunes. Le laxisme est tel que dans certains lycées, les élèves ont la permission de sortir sur le trottoir pour fumer pendant la pause», critique la présidente de l’association des victimes du tabagisme, qui rêve que les lois soient fermement appliquées et surtout «plus vivement contrôlées ».
Les militants anti-tabac se disent «surpris» et surtout «déçus» que les changements qu'ils jugent «régressifs» arrivent maintenant alors que «tant de chemin» a été parcouru. «Les législations sont bonnes, je ne vois pas pourquoi on revient dessus. Ce qui devrait être remis en question plutôt, c’est le corps de contrôle qui s’est fortement relâché, particulièrement cette année. Plutôt que de chercher à dépénaliser les fumeurs, il serait plus sage de travailler sur les points qui font que les fumeurs sont nombreux, revenir à l'essence du problème», propose Michelle Affonso.
Le texte réévalué le 13 juillet, au Parlement
La commission mixte paritaire, composée de sénateurs et de députés qui s’était réunie à l’Assemblée nationale ce mercredi matin, a de toute façon pour l’instant rejeté cet assouplissement, aucun terrain d’entente sur le projet de loi en question n’ayant été trouvé. Ce sera donc au Parlement de réévaluer le projet dans sa totalité le 13 juillet prochain.
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Au-delà du principe de dissuasio
Les militants anti-tabac se disent «surpris» et surtout «déçus» que les changements qu'ils jugent «régressifs» arrivent maintenant alors que «tant de chemin» a été parcouru. «Les législations sont bonnes, je ne vois pas pourquoi on revient dessus. Ce qui devrait être remis en question plutôt, c’est le corps de contrôle qui s’est fortement relâché, particulièrement cette année. Plutôt que de chercher à dépénaliser les fumeurs, il serait plus sage de travailler sur les points qui font que les fumeurs sont nombreux, revenir à l'essence du problème», propose Michelle Affonso.
Le texte réévalué le 13 juillet, au Parlement
La commission mixte paritaire, composée de sénateurs et de députés qui s’était réunie à l’Assemblée nationale ce mercredi matin, a de toute façon pour l’instant rejeté cet assouplissement, aucun terrain d’entente sur le projet de loi en question n’ayant été trouvé. Ce sera donc au Parlement de réévaluer le projet dans sa totalité le 13 juillet prochain.
La commission mixte paritaire, composée de sénateurs et de députés
Au-delà du principe de dissuasion, la présidente pointe du doigt l’incitation à la consommation de tabac en France. «Tout est fait pour que les gens fument, spécialement les jeunes. Le laxisme est tel que dans certains lycées, les élèves ont la permission de sortir sur le trottoir pour fumer pendant la pause», critique la présidente de l’association des victimes du tabagisme, qui rêve que les lois soient fermement appliquées et surtout «plus vivement contrôlées ».
Les militants anti-tabac se disent «surpris» et surtout «déçus» que les changements qu'ils jugent «régressifs» arrivent maintenant alors que «tant de chemin» a été parcouru. «Les législations sont bonnes, je ne vois pas pourquoi on revient dessus. Ce qui devrait être remis en question plutôt, c’est le corps de contrôle qui s’est fortement relâché, particulièrement cette année. Plutôt que de chercher à dépénaliser les fumeurs, il serait plus sage de travailler sur les points qui font que les fumeurs sont nombreux, revenir à l'essence du problème», propose Michelle Affonso.
Le texte réévalué le 13 juillet, au Parlement
La commission mixte paritaire, composée de sénateurs et de députés qui s’était réunie à l’Assemblée nationale ce mercredi matin, a de toute façon pour l’instant rejeté cet assouplissement, aucun terrain d’entente sur le projet de loi en question n’ayant été trouvé. Ce sera donc au Parlement de réévaluer le projet dans sa totalité le 13 juillet prochain.
«Que la décision soit reportée c’est une bonne chose, ça prouve que la réponse n’était pas évidente. Mais ce qu’il faudrait, c’est que le texte ne soit pas accepté du tout», confie la directrice du comité national contre le tabagisme. En attendant, le débat entre fumeurs et non fumeurs est relancé.
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