«Nous sommes en tout cas sincèrement désolés de ce manquement inadmissible au sérieux, à l’éthique et à la déontologie de l’information.» Si Jean-Pierre Pernaut est «désolé», c’est à cause du faux témoignage de l’attachée de presse, qui se présentait comme une mère «désemparée» dans un des sujets de son JT de jeudi. Mais si le journaliste pare ses excuses d’un «en tout cas», ce lundi, c’est parce qu’il le répète: TF1 n’y est pour rien.

«En tirer toutes les conséquences»

Dans le sujet incriminé , «les informations étaient exactes et vérifiées», assure le journaliste dans son JT de 13h, ce lundi. Et s’il reconnaît que le témoin était bidon, «nous ne pouvions ici ni déceler ni imaginer pareille faute, malgré les procédures de contrôle mises en place», affirme-t-il. La faute n’a finalement pas été commise par des journalistes de Nice Matin, qui réalise pour TF1 des reportages sur place, mais par ceux de NMTV, la filiale qui les réalise pour Nice Matin.

«Nous vous prions bien évidemment d’accepter nos excuses», a finalement lâché le journaliste de TF1. Toutefois, après ce «faux témoignage réalisé à la demande des journalistes de NMTV», a tenu à préciser JPP, «on a demandé au groupe de presse d’en tirer toutes les conséquences auprès de ses deux collaborateurs». Ces derniers devront donc assumer la responsabilité du bidonnage. Eric Ciotti avait déjà de son côté affirmé n’être au courant de rien. Son attachée de presse a démissionné samedi.