SANTEUn nez artificiel pour dépister le cancer

Un nez artificiel pour dépister le cancer

SANTEUn prototype vient d'être mis au point par des chercheurs israéliens...
Olivia Vignaud

Olivia Vignaud

Dépister le cancer à l’aide d’un «nez artificiel», voilà une idée qui a du flair. Les résultats obtenus par les chercheurs israéliens, qui ont mis au point le premier prototype, sont prometteurs.

Publiée mardi dans le British journal of cancer, l’étude explique que 87 volontaires ont testé le dispositif. Le principe est simple. A l’aide d’un test d’haleine, le «nez artificiel» repèrerait «des différences statistiquement significatives entre la composition des souffles» des patients atteints de cancers et ceux des patients sains. Ce sont les différents modèles de molécules contenus dans l’haleine qui servirait de facteur discriminant.

Une avancée pour les cancers de la tête et du cou

Résultat de l’expérience: «Le nez artificiel peut clairement faire la différence» entre les deux groupes. Cette théorie n’est pas nouvelle. En effet, depuis quelques années des scientifiques tentent d’utiliser la sensibilité de l’odorat des chiens pour déceler précocement les cancers les plus agressifs en leur faisant renifler les urines.

Les conclusions de l’étude pourraient avoir un impact considérable sur des cancers comme celui du cou ou de la tête, qui n’ont pas encore de dépistage efficace. «Les résultats actuels pourraient mener au développement rentable, rapide et fiable d’une méthode de diagnostic différentiel», se félicite le rapport.