Joggeuse disparue: Le dispositif de recherches va être allégé
ENQUETE•Mais le procureur garde «un petit espoir» de la retrouver vivante...© 2011 AFP
Le dispositif mis en oeuvre par les gendarmes pour rechercher Patricia Bouchon, la joggeuse de Bouloc (Haute-Garonne) disparue depuis le 14 février, devait être allégé mardi, a indiqué le procureur de Toulouse, qui a souligné que les enquêteurs restaient mobilisés. Malgré les 250 gendarmes déployés sur le terrain pendant 8 jours, dont des plongeurs dépêchés dans les canaux et rivières, Patricia Bouchon reste introuvable. Le procureur s'est réservé la possibilité de mobiliser à nouveau des renforts, le cas échéant.
L'enquête de flagrance a été reconduite pour huit jours et les résultats d'analyses ADN de cheveux et d'un morceau de tissu étaient toujours attendus, a précisé le procureur. Les cheveux et le morceau de tissu avaient été découverts sur un chemin qu'elle empruntait tous les matins, près d'importantes traces de sang de Patricia Bouchon, un noeud pour les cheveux et une boucle d'oreille. Les enquêteurs privilégient la thèse criminelle mais le procureur de Toulouse, Michel Valet, garde «un petit espoir» de la retrouver vivante.
La zone de recherche encore étendue
La mère de famille de 49 ans est portée disparue depuis le 14 février à l'aube, quand elle est partie courir comme elle avait l'habitude de le faire tous les matins, seule et de nuit. Ne la voyant pas revenir de son jogging, son mari a alerté les gendarmes, qui ont aussitôt lancé les recherches.
La zone de recherche a encore été étendue, les gendarmes se déployant désormais jusqu'à 15 km du village de Bouloc, en accordant une attention particulière à la Garonne et au canal qui la longe, où un agresseur aurait pu se débarrasser du corps. Pour l'instant, personne n'a encore été interpellé ou placé en garde à vue dans le cadre des investigations menées par la section de recherche de Midi-Pyrénées et la compagnie de gendarmerie de Toulouse.