POLEMIQUERéconciliation des Bettencourt: «Les donations dont Banier a bénéficié ne sont pas remises en cause»

Réconciliation des Bettencourt: «Les donations dont Banier a bénéficié ne sont pas remises en cause»

POLEMIQUEC'est ce qu’a confirmé à 20minutes.fr l’avocat du photographe...
Maud Pierron

Maud Pierron

Difficile de démêler le vrai du faux dans l’accord intervenu lundi mettant fin au volet familial de l’affaire Bettencourt. Françoise Meyers-Bettencourt a pris notamment la décision d’arrêter la procédure pour abus de faiblesse visant François-Marie Banier après que ce dernier a pris des «engagements», a annoncé sans plus de détails un communiqué des avocats de la fille de l’héritière de L’Oréal.

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Lepoint.fr affirme que l’artiste «a consenti à rendre une partie des sommes qu'il a obtenues», pour un montant qui «s'élève à peu près à la moitié du milliard d'euros qu'il a reçu». «François-Marie Banier ne s’est pas engagé à restituer quoi que ce soit», dément Pierre Cornut-Gentille, l’avocat de l’artiste contacté par 20minutes.fr.

«Les donations dont il a bénéficié ne sont absolument pas remises en cause», continue-t-il, visiblement agacé. Simplement, François-Marie Banier s’est engagé à ne plus rien recevoir à l’avenir», explique Pierre Cornut-Gentille. En clair, l’artiste ne rendra pas un centime reçu de la part de l’héritière de L’Oréal. Garde-t-il un milliard d’euros au total? «Ce chiffre est avancé mais personne ne sait combien il a reçu», attaque l’avocat. «Je ne connais pas personnellement le montant des dons et pour le savoir, il faudrait engager une expertise comptable».

Deux assurances-vie

Sur Europe 1, ce mardi matin, Pascal Wilhelm, l’avocat de Liliane Bettencourt, affirmait pourtant que celui qui avait été l’artiste préféré de la femme la plus riche de France devait rendre deux des assurances-vie mises à son nom, d'un montant de 620 million d'euros. «Il ne peut pas rendre ce qu’il n’a pas reçu. Dès lors que Liliane Bettencourt veut les garder, elle en a le droit», convient Pierre Cornut-Gentille.