JUSTICEAffaire Karachi: Charles Millon confirmerait l'existence de rétro-commissions

Affaire Karachi: Charles Millon confirmerait l'existence de rétro-commissions

JUSTICEL'ancien ministre de la Défense l'aurait confié au juge...
O.R.

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Il y aurait bien eu des rétro-commissions dans l’affaire Karachi. C’est l’ancien ministre de la Défense de Jacques Chirac, Charles Millon, qui l’aurait confirmé au juge Van Ruymbeke, selon le site du Nouvel Observateur.

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Il a été entendu le 15 novembre dernier, confirmant, par ces propos, le versement de commissions d’une partie d’intermédiaires à des hommes politiques, en 1994 et 1995, contre l’achat de sous-marin. «En ce qui concerne le contrat pakistanais, a poursuivi Charles Millon, selon le Nouvel Obs, au vu des rapports des services secrets et des analyses qui ont été effectuées par les services du ministère, on a eu l'intime conviction qu'il y avait eu des rétrocommissions.»

Charles Millon aurait également confirmé devant le juge que Jacques Chirac lui avait bien ordonné de mettre fin à ce système. Le Nouvel Obs cite des extraits d’audition: «le président de la République m'a dit, comme il l'a déclaré lors d'une conférence de presse aux alentours du 14 juillet (1995, NDLR), qu'il souhaitait une moralisation de la vie publique et politique et qu'il y avait trop de bruit autour des contrats d'armement dû à l'existence de rétro-commissions. Il m'a donc demandé de faire procéder à une vérification sur tous les contrats.»