Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris, compétent en matière terroriste, après l'enlèvement au Niger de sept personnes dont cinq Français. Le rapt a été revendiqué mardi soir par Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).

L'enquête a été confiée aux policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

La France a authentifié mecredi le message de revendication diffusé via Al-Jazira. Les sept personnes - cinq Français, un Togolais et un Malgache - sont des salariés du groupe Areva, qui travaillaient sur une mine d'extraction d'uranium dans la région d'Arlit. «Tous les services de l'Etat sont mobilisés pour obtenir la libération de nos otages», a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, à l'issue du Conseil des ministres.