Infanticides de Villers: aucun nouvel élément retrouvé à l'ancien domicile de la mère présumée
FAIT-DIVERS•Deux cadavres de nouveau-nés y avaient déjà été découverts...C.C. avec AFP
Aucun nouvel élément n'a finalement été retrouvé à l'ancien domicile de la mère soupçonnée d'avoir tué huit de ses nouveaux-nés à Villers-au-Tertre, où des recherches avaient repris ce mardi matin dans le jardin où les deux premiers corps avaient été découverts fin juillet, selon une source proche de l'enquête. Ces investigations étaient prévues dans le cadre de la commission rogatoire.
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«Il s'agissait d'infirmer les doutes qu'on pouvait avoir suite au passage du radar il y a quinze jours», a indiqué sur place le colonel Jean-Michel Cede, de la section de recherches de gendarmerie de Lille. «Il s'agissait de fermer une porte et la porte est fermée», a-t-il ajouté, à propos de ces investigations prévues dans le cadre de la commission rogatoire.
Ces recherches, qui ont eu lieu à l'aide d'une pelleteuse, ont été ordonnées «pour voir s'il y a d'autres éléments, au sens large, qui peuvent être utiles à l'enquête», a indiqué cette source à l'AFP. Elles «ont confirmé qu'il n'y avait pas d'autres corps dans l'ancien domicile», a confirmé Etienne Thieffry, vice-procureur de la République de Douai.
Mise en examen fin juillet pour «homicides volontaires sur mineurs de moins de 15 ans»
Une aide-soignante de 45 ans avait été mise en examen fin juillet pour «homicides volontaires sur mineurs de moins de 15 ans» dans la plus grande affaire d'infanticides connue en France. Celle-ci avait démarré par la découverte de deux corps de nouveau-nés dans des sacs en plastique enfouis à l'ancien domicile des parents de la mère présumée, où elle a elle-même vécu jusqu'à son mariage.
Six nouveaux corps avaient ensuite été découverts dans le garage de la maison où elle vivait avec son mari. Durant son audition par les enquêteurs, l'aide-soignante avait nié avoir enterré les deux premiers enfants retrouvés sous terre, «un point important de l'enquête», avait indiqué récemment une source judiciaire.