JUSTICENiqab au volant: Lies Hebbadj et sa compagne en garde à vue

Niqab au volant: Lies Hebbadj et sa compagne en garde à vue

JUSTICEUne perquisition serait en cours chez lui...
O.R., avec G.F. à Nantes

O.R., avec G.F. à Nantes

Anne, la jeune femme verbalisée fin avril au volant de sa voiture alors qu’elle conduisait avec un niqab, est en garde à vue au commissariat de Nantes, affirme ce lundi le site Internet du quotidien Ouest France, qui cite son avocat Jean-Michel Pollono.

«Je viens de voir ma cliente, j'ai vraiment du mal à comprendre... Maintenant si on conteste une contravention on se retrouve en garde à vue?», s'interroge Me Jean-Michel Pollono, avocat de la jeune femme verbalisée.«M. Hebbadj, son amant, est aussi en garde à vue, est-ce que ma cliente ne serait pas un dommage collatéral», a-t-il questionné avant de considérer qu'«il est injuste de s'en prendre» à elle. Lors d'une conférence de presse, l'avocat s'est également dit «surpris que seule sa cliente soit en garde à vue et que les autres femmes ne le soient pas». Il précise néanmoins ignorer le cadre judiciaire dans lequel sa cliente a été placée en garde à vue.

L'avocat de Liès Hebbadj l'ignore lui aussi. «A mon sens, nous ne sommes plus dans une procédure judiciaire, mais dans une procédure politique», a réagi Me Aziz Ramdani. «Mon client est victime d’un acharnement politique sans précédent, car il représente le fantasme du musulman intégriste.» Liès Hebbadj est entendu par la brigade financière de la police judiciaire de Nantes.

Selon le procureur de la République de Nantes, Xavier Ronsin, contacté par 20minutes.fr, un troisième homme serait également en garde à vue. Il s'agirait d'un employé d'un des taxi-phones de Lies Hebbadj.

Perquisition au domicile de Liès Hebbadj

Liès Hebbadj est soupçonné de polygamie et de fraudes aux allocations sociales, selon des déclarations de Brice Hortefeux.

Parallèlement aux interrogatoires, une perquisition s'est déroulée au domicile de Lies Hebbadj, à Rezé.

Les deux amants étaient convoqués ce matin à la police judiciaire dans le cadre de l'enquête qui avait été ouverte par le parquet de Nantes, à la demande de la préfecture de Loire-Atlantique, pour faire la lumière sur «une suspicion de relations polygames» de Lies Hebbadj et des «interrogations sur la régularité des aides sociales dont bénéficierait plusieurs personnes de sexe féminin qui seraient en relation» avec lui.

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