Retailleau envisage la dissolution de Légion X, les ultras du Paris FC

Bruno Retailleau envisage la dissolution la Légion X, les ultras du Paris FC

décisionBruno Retailleau engage la dissolution du groupe ultra parisien Légion X après une réunion au ministère de l’Intérieur. Les Magic Fans et Green Angels de Saint-Étienne, un temps menacés, échappent pour l’instant à cette mesure
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Mardi, après consultation de la commission nationale de prévention des violences dans le sport, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a annoncé vouloir proposer au Premier ministre la dissolution de Légion X, un groupe ultra du Paris FC impliqué dans de graves violences.

C’est une nouvelle étape dans la stratégie du gouvernement contre les violences dans les stades. Samedi dernier, Retailleau avait annoncé vouloir engager une procédure contre trois groupes de supporters, qualifiés par le ministère de responsables « depuis plusieurs années de nombreux actes de violence d’une extrême gravité ». La commission a tranché : seul Légion X sera visé, pour l’instant.

Le Paris FC soutient la décision

Le président du Paris FC, Pierre Ferracci, s’est félicité de cette annonce : « Ils ne se sont jamais présentés comme un groupe officiel. Ils ne sont pas des supporters du PFC », a-t-il affirmé à l’AFP. Le club précise avoir coopéré avec les autorités pour écarter Légion X du stade Charléty, notamment après des violences survenues en novembre dernier à l’issue d’un match contre Rodez, qui avaient fait quatre blessés à l’arme blanche.

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Selon le ministère, les groupes ultra de l’AS Saint-Etienne Green Angels et Magic Fans sont respectivement impliqués dans 10 et 13 incidents violents ces dernières années. Un sursis leur est accordé pour l’instant, mais tout dépendra des garanties que le club pourra offrir.