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«On n’est pas sur des états d’âme. On est sur des éléments précis » lors des auditions, a insisté de son côté Me Isabelle Colombani, avocate du grand-père d’Emile. « Les choses se passent très sereinement après il faut aller au bout de la garde à vue et le bout de la garde à vue c’est jusqu’à demain 06h05 », avait-elle lancé à la mi-journée.

«La fatigue se fait sentir pour tout le monde », a déclaré vers 19 heures l’avocat de la grand-mère d'Emile, Me Julien Pinelli, sortant pour une courte pause entre les interrogatoires face aux nombreux journalistes qui patientent devant la brigade de gendarmerie de la deuxième ville de France où elle est entendue avec son mari.

Posée sur une table du bar-restaurant, le journal La Provence est ouvert sur les deux premières pages, consacrées au fait du jour : « Stupéfaction et confidences dans le hameau du Haut-Vernet ». Dans le bar-tabac-pmu voisin de la Bouilladisse que Philippe Vedovini, le grand-père du petit Emile, achète ses cigarettes, précise la barmaid. Un habitué des lieux y vide des babys Heineken. Il partage à notre journaliste ses réflexions sur l’affaire dont tout le monde parle ici.

« Je l’ai croisé deux ou trois fois à l’église Saint-Laurent mais il ne la fréquentait pas tant que ça », explique ce client, avant de se lancer dans une série d’hypothèses. Philippe Vedovini aurait-il pu tuer son petit-fils ? « J’ai entendu qu’il mettait des coups de rangers aux enfants. Il n’y a pas de fumée sans feu ! Et le prêtre, là, qui se suicide. Il n’a pas dû supporter ce qu’il a entendu en confession. Un catholique, ça ne se suicide pas normalement. »

Un autre voisin immédiat des grands-parents d’Emile, âgé de 70 ans, était « surpris » de voir les gendarmes mardi matin. Philippe Vedovini est son kiné. « Je l’ai vu vendredi et tout allait bien », assure-t-il à notre journaliste sur place.

D’après les témoignages recueillis sur place, la famille est très « discrète ». Le fils d’une autre voisine confie que son enfant, scout avec le grand-père d’Emile, n’a « jamais eu de problème ». Elle indique aussi qu’elle n’a vu « qu’une fois la femme » de Philippe Vedovini, Anne, alors que ça fait 70 ans qu’elle vit ici.

« Ce sont des gens qui vivaient entre eux, en autarcie », d’après ces habitants de la commune de 5.500 habitants.

Depuis le pas de sa porte, une voisine de la résidence des grands-parents d’Emile, à la Bouilladisse, estime que « ce qui est au chemin des mines reste au chemin de mines », relève notre journaliste sur place.

Depuis mardi matin, la petite ville de la Bouilladisse où réside la famille d’Emile est sous le feu des projecteurs. Au grand dam des habitants et notamment des voisins, a constaté notre journaliste sur place.

« Est-ce que vous aimeriez qu’on fasse ça à vos enfants ? Ils ne peuvent même pas sortir dans le jardin », invective une voisine et amie de la famille devant les journalistes qui tentent de l’interroger. Et d’insister : « Il y a une famille déchirée, c’est ça la réalité de la situation. »

L'avocate Isabelle Colombani a précisé qu'il n'y avait pas eu jusqu'à présent de confrontation de son client, Philippe Vedovini, grand-père d'Emile, avec les autres membres de la famille entendus.

Comment expliquer des gardes à vue vingt et un mois après la disparition de l’enfant ? Pourquoi ces quatre personnes ont-elles été placées en garde à vue et non pas entendues dans le cadre d’une simple audition ? Pourquoi la famille a été placée sur écoute ? La piste accidentelle est-elle totalement écartée ?

Notre journaliste est revenue sur les questions qui se posaient après le placement en garde à vue de quatre membres de la famille du petit Emile.

Retrouvez l’intégralité de l’article juste ici :

Les auditions des proches du petit Emile Soleil, entendus pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre », ont repris ce mercredi matin à Marseille.

Les avocats des grands-parents maternels de l’enfant sont arrivés peu avant 09h30 dans les locaux de la gendarmerie pour une nouvelle journée d’auditions pour une deuxième période de 24 heures.

Julien Pinelli, avocat d’Anne Vedovini, la grand-mère d’Emile Soleil, a réagi auprès de BFM TV au sujet de la prolongation de la garde à vue de sa cliente. « Il est évident que pour une grand-mère ayant perdu son petit-fils dans des circonstances aussi dramatiques, être entendue dans le cadre d’une garde à vue sur les circonstances de cette affaire est forcément une épreuve », a-t-il dit.

Avant d’ajouter : « Néanmoins, il n’aura jamais échappé à personne que cette famille en a connu d’autres et que celle qui se déroule actuellement pourrait presque paraître dérisoire. »

Pour Isabelle Colombani, avocate de Philippe Vedovini, la prolongation de la garde à vue de 24 heures « était tout à fait prévisible ». « Dans ce genre de dossier, vu la qualification, la prolongation est quasiment de droit », s’est-elle exprimée ce mercredi matin.

Son client a fait preuve, hier, lors de sa première journée de garde à vue, d’une « coopération totale », a-t-elle assuré.

Selon une source proche du dossier, les gardes à vue des trois autres personnes interpellées mardi, en plus du grand-père d’Emile, ont été prolongées. Il s’agit de la grand-mère, d'un oncle et une tante de l’enfant.

Les quatre interpellations ont eu lieu peu avant 7 heures mardi à La Bouilladisse, commune de 6.000 habitants entre Aix-en-Provence et Aubagne, dans les Bouches-du-Rhône, où le couple Vedovini réside avec plusieurs de ses enfants.

Une perquisition s’est déroulée dans la matinée à leur domicile, un cossu mas provençal. Des enquêteurs ont saisi pour expertise un véhicule SUV et une remorque à cheval.

La garde à vue de Philippe Vedovini, initialement d’une durée de 24 heures, a été prolongée, a déclaré à la presse son avocate Me Isabelle Colombani, devant la gendarmerie à Marseille, vers minuit, au sortir d’une troisième audition de son client, interpellé avec son épouse et deux de leurs enfants majeurs tôt mardi matin à leur domicile de la Bouilladisse (Bouches-du-Rhône).

Le grand-père d'Emile, 59 ans « répond aux questions et est là pour qu'on s'approche de la vérité, en espérant qu'on y arrive », a déclaré Me Colombani. « J'espère que ces gardes à vue permettront d'aboutir à quelque chose », a ajouté l'avocate, en indiquant que les auditions reprendraient « mercredi matin ».

Si vous avez manqué les informations de la journée d’hier, voici un petit récapitulatif :

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Bonjour et bienvenue dans ce live consacré aux derniers développements de l’enquête sur la mort d’Emile Soleil, disparu dans le village des Alpes-de-Haute-Provence du Haut-Vernet en juillet 2023.

Selon une source proche du dossier, les gardes à vue des trois autres personnes interpellées mardi, en plus du grand-père d’Emile, ont été prolongées. Il s’agit de la grand-mère, d'un oncle et une tante de l’enfant.