Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.

Emmanuel Macron au chevet de Mayotte dévastée et meurtrie

Alors que la situation à Mayotte est catastrophique, Emmanuel Macron est attendu ce jeudi matin dans l’archipel afin d’exprimer la solidarité de la Nation aux Mahorais. Le chef de l’Etat doit arriver vers 10h30 et y passer une partie de la journée. Sachant qu’une visite présidentielle mobilise d’importants effectifs, au risque d’accaparer des moyens nécessaires ailleurs, l’Elysée a tenu à faire savoir qu’il se rend dans le département ultramarin « avec une délégation très restreinte ». Objectif : acheminer dans l’avion du chef de l’Etat quatre tonnes d’aide alimentaire et sanitaire, ainsi que des secouristes. Selon des chiffres provisoires mercredi, 31 morts et quelque 1.400 blessés ont été officiellement recensés, mais les autorités craignent un bilan beaucoup plus lourd dans le département le plus pauvre de France, d’autant que selon le ministère de l’Intérieur, « 70 % des habitants ont été gravement touchés ».

En quête d’une improbable coalition, François Bayrou invite les partis à Matignon, sauf le RN et LFI

Tandis qu’Emmanuel Macron est ce jeudi à Mayotte, François Bayrou est, lui, à Paris pour continuer de plancher sur la liste de ses ministres. Et pour résoudre ce casse-tête face à une Assemblée nationale fragmentée, le Premier ministre a proposé de réunir à 14 heures à Matignon la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet et son homologue au Sénat, Gérard Larcher ainsi que les présidents des partis et des groupes politiques pour les « éclairer et (les) entendre sur les orientations » du futur gouvernement. Mais contrairement à ce début de semaine, le Rassemblement national et La France insoumise ne sont pas conviés. Face à cette mise sur la touche, le RN a notamment dénoncé « le retour de l’UMPS ».

Un verdict attendu sous haute tension au procès des viols de Mazan

C’est l’épilogue pour le procès des viols de Mazan. Après quinze semaines d’audience, la cour criminelle doit ce jeudi rendre son verdict pour Dominique Pelicot et les cinquante hommes accusés d’avoir violé, Gisèle, sa femme, alors qu’elle était droguée à son insu. Alors que la décision du tribunal est attendue vers 9h30, un important dispositif policier a été mis en place pour faire face à d’éventuels débordements. Et pour clore cette affaire au retentissement mondiale, 180 médias, dont 86 étrangers sont attendus. A titre de comparaison, lors de l’ouverture du procès des attentats du 13-Novembre, à Paris, 141 médias étaient accrédités.