replayColère des agriculteurs : Le débat sur le Mercosur avancé au 26 novembre « en accord avec le gouvernement »
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Colère des agriculteurs : Le débat sur le Mercosur avancé au 26 novembre « en accord avec le gouvernement »

replayRetrouvez avec nous les actions menées par les agriculteurs du mardi 19 novembre, des actions visant notamment à empêcher la signature du traité de libre-échange entre l’UE et le Mercosur
Le débat sur le Mercosur aura lieu le 26 novembre à l'Assemblée nationale.
Le débat sur le Mercosur aura lieu le 26 novembre à l'Assemblée nationale. - Stephane Lemouton / Besti/SIPA
Jérôme DiesnisXavier Moulinot

J.D., X.M.

L’ESSENTIEL

  • La mobilisation des agriculteurs s’est poursuivie ce mardi, l’essentiel des actions étant dans le Sud-Ouest. D’autres actions ponctuelles ont également eu lieu à Evry-Courcouronnes, Charleville-Mézières, Beauvais ou encore Châlons-en-Champagne devant les préfectures notamment.
  • La Coordination rurale, deuxième syndicat agricole, a débuté ce mardi son congrès, l’occasion de redire son opposition au projet de traité de libre-échange entre l’UE et les pays du Mercosur.
  • Alors que le gouvernement avait initialement repoussé cette idée, un débat sur ce traité aura finalement lieu le 26 novembre à l’Assemblée nationale.

A VOIR

A LIRE AUSSI


20h39

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18h29

Au fait, pourquoi un débat à l'Assemblée sur le projet de traité avec le Mercosur ?

Introduit en 2008, l'article 50-1 de la Constitution permet au gouvernement de faire une déclaration suivie d'un débat, éventuellement suivi d'un vote mais qui n'engage pas sa responsabilité. Aucun danger, donc, ni sur le sujet retenu, ni sur la procédure.

Mais pourquoi un tel revirement, alors que le gouvernement l'avait par deux fois refusé, après des demandes du Rassemblement national et de La France insoumise ?

Pour montrer l'unanimité française aux partenaires européens ? « Je ne vois pas la Commission européenne être insensible au vote de la représentation nationale qui sera vraisemblablement unanime contre », explique au Progrès le député LR Antoine Vermorel, proche du Premier ministre Michel Barnier.

17h50

En Normandie, des agriculteurs ont posé des radars face à la mer

Ces trois radars de chantier, installés à Barneville-Carteret, non loin de Cherbourg, surveillent « symboliquement » « les importations qui viennent par la mer », a expliqué Jean-Michel Hamel, président de la FDSEA de la Manche, à La Presse de la Manche.

17h10

La FNSEA et les Jeunes Agriculteurs se réjouissent du débat à l'Assemblée

Les deux syndicats agricoles ont salué mardi « une première victoire » après l'annonce de la tenue d'un débat suivi d'un vote à l'Assemblée nationale sur le traité de libre-échange entre l'UE et des pays du Mercosur.

17h02

A Londres, les agriculteurs aussi manifestent, mais pas pour les mêmes raisons

Ils s'opposent à une taxe sur la succession de certaines fermes. A la mi-journée, ils étaient au nombre de 10.000, selon la police.

Jusqu'à présent, les exploitations agricoles britanniques pouvaient bénéficier d'une exonération des droits de succession sur leurs biens et propriétés, une mesure censée faciliter la reprise des fermes.

Le gouvernement travailliste a annoncé que cette exonération ne s'appliquerait plus aux exploitations dont la valeur dépasse un million de livres (1,20 million d'euros), à partir d'avril 2026. Celles-ci seront désormais soumises à un taux d'imposition de 20%, la moitié du taux habituel des droits de succession.

Les trois quarts des agriculteurs devraient échapper à cette taxe, selon le Trésor, mais les manifestants rencontrés mardi à Londres peinaient à y croire.

16h52

Le front syndical, une illusion ? La Coordination rurale en congrès pour « renverser le pouvoir de la FNSEA »

La Coordination rurale (CR), deuxième syndicat agricole, a ouvert mardi après-midi son 31e congrès à Chasseneuil-du-Poitou, dans la Vienne.

Christian Convers, le secrétaire général de la CR, a dénoncé « la co-gestion » de l'agriculture par le gouvernement et la FNSEA, appelant à chasser le syndicat majoritaire de la présidence des chambres d'agriculture, qu'elle dirige presque toutes, la CR en présidant trois.

Disant le rejet de l'accord de libre-échange négocié entre l'Union européenne et des pays latino-américains du Mercosur, il a dénoncé « le jeu trouble » de la FNSEA, dont le dirigeant Arnaud Rousseau est aussi « président du conseil d'administration du groupe Avril qui rachète des usines en Amérique latine », selon lui « pour être prêt quand le Mercosur sera en place ».

Sur le terrain, la CR affirme vouloir « provoquer le chaos » pour se faire entendre, en établissant un barrage filtrant à la frontière espagnole ou en bloquant le fret alimentaire, notamment mercredi à l'issue du congrès.

Ce syndicat revendique la baisse des charges sociales, fiscales et du coût du carburant agricole. Le secrétaire général a aussi réclamé « la dissolution de l'OFB (Office français de la biodiversité) ».

15h54

Le débat sur le Mercosur aura lieu le 26 novembre à l'Assemblée

Prévu dans un premier temps le 10 décembre, ce débat a été avancé « en accord avec le gouvernement », a annoncé ce mardi la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.

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14h51

A Rodez, la démonstration de force

Environ quatre-vingts tracteurs ont pris place sur la place d’Armes, au pied de la cathédrale de Rodez. Bardés de drapeau jaune, les agriculteurs ont répondu à l’appel de la Coordination rurale. Ils ont auparavant versé de nombreux détritus par-dessus les grilles, dans la cour de la préfecture de l’Aveyron.

Ils pourraient rester sur place toute la nuit, avant de prendre la route de Toulouse, mercredi où des opérations de blocage de la préfecture de la Haute-Garonne sont évoquées.

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14h44

En Charente, une centrale d’achats de Leclerc dans le viseur

Deux convois devraient partir mercredi du Poitou, dans le but de bloquer la centrale d’achat de Leclerc, basée à Ruffec (Charente). Cette plateforme logistique dessert trente-six grandes surfaces dans la région.

L’un des convois partirait de Civray, le second de Chasseneuil-du-Poitou, la ville du Futuroscope où le syndicat tient son congrès national annuel.

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14h25

« Les camions ne seront pas vidés »

Philippe Maydat, président de la Coordination rurale dans les Pyrénées-Orientales, explique les camions espagnols bloqués au péage du Boulou « ne seront pas vidés » de leur contenu.

« On ne portera pas atteinte à leur matériel. Comme le nôtre, il est sacré », explique-t-il à L’Indépendant. La centaine d’agriculteurs, mobilisés à l’appel de la Coordination rurale, souhaite « bloquer tout le fret vers la France ».

14h09

Des actions concentrées dans le sud-ouest de la France

L’essentiel des actions fortes des agriculteurs (blocages, barrages filtrants, déversements de matériel ou de fumier) est concentré dans un grand quart sud-ouest de la France.

D’autres actions ponctuelles ont également eu lieu à Evry-Courcouronnes, Charleville-Mézières, Beauvais ou encore Châlons-en-Champagne devant les préfectures notamment. Mais la majorité des actions se situe dans un espace compris entre la Charente-Maritime et les Pyrénées-Orientales, où les camions espagnols sont bloqués quelques kilomètres après la frontière, au péage du Boulou.

C’est dans le sud-ouest de la France que la Coordination rurale, deuxième syndicat de France, est la plus implantée. Alors que la FNSEA appelle à des actions symboliques, pour le moment, la Coordination rurale souhaite durcir le mouvement.

13h07

« On veut provoquer un chaos et une pénurie alimentaire »

Président de la chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne, Serge Bousquet-Cassagne est présent au péage de l'A9 où les agriculteurs ont décidé de bloquer les camions en provenance de l’Espagne. « On va bloquer l'A9 […] sur plusieurs jours, mais aussi les dépôts de carburants, les ports, les centrales d’achat. On veut provoquer un chaos et une pénurie alimentaire », a promis cette figure de la Coordination rurale.

L’autoroute A9 est un axe autoroutier crucial pour le commerce entre la péninsule ibérique et le reste de l’Europe. Environ 10.000 camions y transitent en moyenne chaque jour.

13h07

La Coordination rurale bloque les camions sur l'A9 à la frontière espagnole

Des agriculteurs de la Coordination rurale ont établi mardi à la mi-journée un barrage sur l'A9 au Boulou (Pyrénées-Orientales), proche de la frontière. Ils bloquent les camions de marchandises venant d’Espagne mais laissent passer les voitures.

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Venus avec leurs tracteurs et des voitures, depuis l’Hérault, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales, ils ont d’emblée commencé à demander leurs papiers à des chauffeurs de poids lourds immatriculés en Espagne, pour contrôler les chargements.

Sur les tracteurs des agriculteurs mobilisés, on pouvait lire « Jeune, on en rêve, vieux, on en crève », ou « Agri viti en colère », des viticulteurs ayant rejoint le mouvement de protestation.

12h59

Crise agricole sur fond de tension syndicale

L’acte 2 de cette crise agricole se déroule sur fond de tension syndicale à deux mois des élections professionnelles. Le 16 novembre, le compte X officiel de la Coordination rurale s’en est pris à la présidente de la FDSEA de la Marne, qui réclamait « Un accord équilibré » entre l’Union européenne et le Mercosur. « Stop au double langage : pousser les adhérents sur le terrain d’un côté et publier ce texte… Agriculteurs ouvrez les yeux ? ! La Coordination Rurale défend le retrait complet du Mercosur, sans confusion ».

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Ce mardi, c’est au tour de la Confédération paysanne de critiquer « l’incohérence » de la FNSEA qui martèle « le mot compétitivité pour abaisser les normes sociales et environnementales ».

De son côté, sur BFMTV, le secrétaire général adjoint des Jeunes agriculteurs (proche de la FNSEA), François-Xavier Hupin, estime qu’« affamer la population », comme l’a évoqué la section du Gers de la Coordination rurale, donne « l’impression de revenir à des systèmes de guerre et de siège ».

Les élections professionnelles dans les chambres d’agriculture vont se tenir du 16 au 31 janvier. Les élus vont être nommés pour six ans. La FNSEA y est actuellement largement majoritaire. La Coordination rurale était devenue le deuxième syndicat lors des précédentes élections.

12h25

Un débat, oui. Mais quand ?

Michel Barnier a acté la tenue d’un débat suivi d’un vote parlementaire sur le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur. Un projet, qui, dans sa forme actuelle, semble faire l’objet d’un consensus politique pour un rejet. Reste à connaître la date du débat et du vote au Parlement.

La conférence des présidents de l’Assemblée a acté le principe de ce débat mardi matin, en l’inscrivant à l’ordre du jour pour le 10 décembre. Mais le débat pourrait avoir lieu avant, selon des sources parlementaires. LFI, le Rassemblement national et le Parti socialiste, notamment, ont demandé sa tenue avant la fin du mois de novembre.

12h03

La France est « ferme et claire » sur l'accord, martèle Emmanuel Macron

«Nous sommes fermes et clairs », sur l'accord entre l'Union européenne et le Mercosur, explique Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux. « Nous avons une agriculture de qualité qui a fait beaucoup d’efforts. Comme beaucoup d’autres Européens, nous souhaitons la préserver », explique le Chef de l'Etat.

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11h54

Michel Barnier « entend la colère, les tensions, l’incompréhension »

Sur les réseaux sociaux, Michel Barnier rappelle que « la France est fermement opposée » au projet d’accord entre l’Union européenne et Mercosur. « J’entends la colère, les tensions, l’incompréhension des agriculteurs », précise-t-il « C’est pourquoi, dans le cadre des dispositions de l’article 50-1 de notre Constitution, j’ai décidé, après consultation des présidents de groupe du socle commun, de faire une déclaration à l’Assemblée nationale suivie d’un débat et d’un vote sur ce projet d’accord », précise-t-il.

Comme chaque semaine, le Premier ministre recevait dans la matinée les présidents des groupes représentés au gouvernement.

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10h57

Des déchets devant la mairie de Pessac

Avant de se rendre à Bordeaux, des représentants de la Coordination rurale ont fait une halte devant la mairie de Pessac (Gironde), où une délégation a été reçue par le préfet. A Pessac, ils ont déversé le contenu d’une benne devant l’hôtel de ville.

Une action en représailles de la décision de la municipalité dirigée par Franck Reynal (DVD) « de ne plus commander, pour ses événements municipaux, des aliments à base de foie gras dont on ne connaît ni l’origine, ni la traçabilité ». Ceci afin de « préserver la filière de foie gras artisanal de qualité », avait précisé la municipalité.

10h31

Le débat parlementaire fixé au 10 décembre

Selon une information de RTL, le débat parlementaire annoncé ce mardi par Matignon sur le traité commercial entre l’Union européenne et le Mercosur, aura lieu le 10 décembre. Ce débat sera suivi d’un vote, qui n’engagera pas la responsabilité du gouvernement.

Pour la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, « il est légitime que l’Assemblée nationale puisse s’exprimer sur la question. Beaucoup de députés sont concernés parce qu’ils ont des agriculteurs dans leurs circonscriptions. Et, de façon générale, parce que ça concerne l’ensemble des Français ».

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10h18

« Une absurdité climatique »

Invitée de La Chaîne parlementaire, Marine Tondelier a affirmé son opposition au traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur.

Elle évoque une « absurdité climatique ! » Selon la secrétaire nationale d’EELV, « 5 % de l’Amazonie sera rasée en six ans pour produire du maïs, bœuf et volaille qui feront le tour du monde. Pendant que certains négocient cet accord destructeur, écologistes et agriculteurs s’y opposent. Stoppons cette folie », évoque-t-elle.

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