Limiter le nombre de locations de courte durée et tenter, ainsi, de réduire la crise du logement. Début novembre, l’Assemblée nationale a voté une « loi Airbnb » afin de mieux réguler le marché des meublés touristiques.

Avec, à la clé, une nouvelle fiscalité et la possibilité pour les maires de plafonner à 90 (au lieu de 120) le nombre de jours dans l’année où un particulier peut louer sa résidence principale sur une plateforme.

Mais comment gérer tout ça pour les élus ? En ce sens, la plateforme américaine a construit un portail « permettant de mieux appréhender les principaux flux touristiques et l’activité des hôtes, d’évaluer les bénéfices de la location meublée touristique localement et de visualiser la part de meublés de tourisme dédiés à la courte durée au sein de chaque quartier », indique France Info.

Sur ce portail, les villes auront accès à plusieurs données : « Le nombre de nuitées et de voyageurs hébergés par les hôtes, les retombées économiques générées par les séjours » ou « le nombre d’hébergements et leur nature au sein de la ville et dans chaque quartier ». Chaque ville pourra avoir accès à ce fameux portail à sa demande d’après Airbnb qui promet de « régulièrement » le mettre à jour.