Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap' pour vous aider à y voir plus clair.

Barnier risque peu ce mardi face à la motion de censure de la gauche

L’obstacle ne devrait finalement pas être très haut ce mardi pour Michel Barnier. Le Premier ministre va affronter une première motion de censure à l’Assemblée nationale, déposée par la gauche pour protester contre la « négation du résultat » des législatives. Le texte ne devrait toutefois pas être adopté en l’absence de soutien du RN. Une question reste tout de même en suspens. Des membres ou ex-membres du camp présidentiel, heurtés par la composition très à droite du gouvernement, iront-ils jusqu’à le censurer ? Selon Olivier Falorni, classé à l’aile gauche du groupe MoDem, « la question de la censure ne se posera pas [mardi] mais elle se posera assez rapidement sur le budget ». Ce premier obstacle est donc loin d’être le dernier pour le locataire de Matignon.

Macron hué lors de l’hommage du Crif aux victimes du 7 octobre

Le souhait d’Emmanuel Macron d’imposer un embargo sur les armes à Israël ne passe pas du tout chez une partie de la communauté juive. Lors d’une cérémonie en mémoire des victimes du 7 octobre 2023 organisée par le Crif, le nom du chef de l’Etat a été hué. Michel Barnier a lui aussi essuyé quelques sifflets lors de son discours. A l’inverse, les noms de Nicolas Sarkozy, Manuel Valls ou encore Yaël Braun-Pivet ont été copieusement applaudis. Notre journaliste Cécile de Sèze vous raconte cette soirée entre émotions et politique.

Marseille victime de la guerre des gangs de la drogue

La violence ne retombe pas dans la deuxième ville de France. Et les deux derniers meurtres liés au trafic de drogue à Marseille s’inscrivent dans un contexte de conflit entre deux gangs adverses, pour le contrôle d’un point de deal situé dans le quartier de la Belle de Mai. Près du centre-ville, s’affrontent ainsi la DZ Mafia, qui semble avoir pris l’ascendant sur Yoda après la vague d’interpellations de la fin 2023, et les nouveaux « Blacks » de la cité Félix-Pyat. L’histoire n’est cependant pas nouvelle. Dans les années 2000, la guerre des « Blacks » et des « Gitans », dans les quartiers Nord de Marseille, avait été l’origine d’une trentaine de règlements de comptes.