Le voilier d’un couple de Flamands attaqué par des orques en Bretagne

Bretagne : Le voilier d’un couple de Flamands attaqué par des orques

PRUDENCEA la suite d’une attaque d’orques au large du Finistère, la préfecture maritime de l’Atlantique met en garde contre la présence des cétacés
Jérôme Gicquel

Jérôme Gicquel

L'essentiel

  • Deux jeunes orques ont attaqué un voilier mardi au large du Finistère.
  • La préfecture met en garde les plaisanciers contre la présence de ces cétacés.
  • Il est notamment recommandé de « ralentir, arrêter le moteur ou abaisser les voiles » si les conditions le permettent et de « ne pas toucher le gouvernail afin de laisser le safran à la route » car « le mouvement peut encourager les orques à faire pression dessus ».

Leur virée dans les eaux bretonnes a failli virer au drame. Mardi, un couple de Flamands qui naviguaient au large de Penmarc’h dans le Finistère a connu une grosse frayeur, comme le rapporte le quotidien belge Het Laaste Nieuws. Constatant que le pilote automatique de leur voilier avait cessé de fonctionner, les deux navigateurs ont alors eu la surprise de voir deux orques tourner autour de leur bateau.

L’un des jeunes cétacés a même foncé sur l’embarcation, l’endommageant sérieusement. « Elles auraient pu couler notre bateau, a raconté le mari au quotidien flamand. Nous avons vraiment craint pour notre vie ». Le couple a finalement réussi à contacter les secours qui sont venus les récupérer quatre heures plus tard pour les ramener sur la terre ferme.

Les conseils à suivre en cas de rencontre

Ce vendredi, la préfecture maritime de l’Atlantique a confirmé sur X la présence d’orques dans les eaux bretonnes, mettant en garde contre ces cétacés qui « peuvent toucher, pousser et jusqu’à faire chavirer des navires ». En cas de rencontre avec une orque, les autorités recommandent aux plaisanciers de « ralentir, arrêter le moteur ou abaisser les voiles » si les conditions le permettent et de « ne pas toucher le gouvernail afin de laisser le safran à la route » car « le mouvement peut encourager les orques à faire pression dessus ».

Il est également préconisé de « rester à l’écart de l’ensemble des parties du navire susceptibles de tourner ou tomber, de « rester hors de vue des orques qui peuvent être énervées par la présence humaine » et de ne pas bien sûr « les toucher ou les frapper ». Et on n’oubliera pas non plus de maintenir la radio VHF et le GPS allumés.

Depuis quelques années, les attaques d’orques se multiplient en Méditerranée, faisant parfois couler des bateaux dans le détroit de Gibraltar. Selon des scientifiques, ces attaques résultent davantage d’un jeu que d’un comportement agressif.