Qu’est-ce qu’une conjonction de coordination ?
Français•Aujourd’hui, nous abordons un concept grammatical moins barbare que son nom ne le suggère : les conjonctions de coordination
Frédéric Henry pour 20 Minutes
L'essentiel
- Les conjonctions de coordination servent à lier deux mots ou propositions.
- Elles n’impliquent pas de hiérarchie entre les mots ou propositions liés.
- La question « mais où est donc Ornicar ? » est un moyen de les mémoriser.
Ah, les fameuses conjonctions de coordinations… Nos instituteurs en raffolaient, au point de nous tourmenter sans cesse avec le fameux Ornicar, que l’on cherchait sans jamais le trouver. Pourtant, les conjonctions de coordinations sont assez simples à comprendre.
En deux mots
Les conjonctions de coordination ont un rôle simple : lier deux mots ou deux propositions :
« Je t’aime, mais tu me gonfles. »
« Tu préfères un chien ou un chat ? »
« J’ai aimé des hommes et des femmes. »
« J’ai de longues jambes, donc je cours vite. »
« Tu m’avais promis de l’argent, or tu ne m’as rien donné. »
« Je n’aime ni la fraise ni la framboise. »
« Il va vite, car il est pressé. »
Coordination vs subordination
Deux points différencient les conjonctions de coordination de leurs cousines, les conjonctions de subordination :
- les termes employés sont « égaux », c’est-à-dire que l’un n’est pas subordonné à l’autre ;
- la liste des conjonctions de coordination est étonnamment brève.
Et c’est qui, Ornicar ?
On l’a tous appris en classe : pour mémoriser les conjonctions de coordination, il suffit de retenir la phrase « mais où est donc Ornicar ? » (mais, ou, et, donc, or, ni, car). Et les petits malins au fond de la classe se sont tous posé la question (ou l’ont posée à leur instit’) : mais qui est donc Ornicar ? Malheureusement, nul mystère derrière ce nom baroque : c’est juste qu’« Ornicar » est plus facile à prononcer (et ressemble davantage à un vrai nom) que « Nicaror », « Carorni », « Niorcar », « Orcarni » ou « Carnior ».
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