Pas besoin d’aller aux abris si vous entendez la sirène d’alerte jeudi
Pas de panique•Afin d’éviter une panique générale, les autorités préviennent que le signal national d’alerte retentira partout en France le 2 mai
Mikaël Libert
L'essentiel
- Le ministère de l’Intérieur et les préfectures ont annoncé que le test mensuel des sirènes du signal national d’alerte, qui a lieu habituellement le premier mercredi du mois à 11h45, serait exceptionnellement décalé au jeudi 2 mai, en raison de la fête du travail.
- En cas d’alerte réelle, le signal serait composé de 3 séquences d’1 minute 41, séparées par un intervalle de 5 secondes alors que le signal de test ne comprend qu’une seule séquence.
- Hors cadre du test mensuel, il faut suivre les consignes, en se mettant à l’abri et en s’informant via la radio de la nature exacte de la crise et de la conduite à tenir.
Si l’on sait d’avance que les sirènes du signal national d’alerte sonneront, jeudi, ce n’est pas parce que 20 Minutes lit l’avenir dans le marc de café. Le ministère de l’Intérieur et l’ensemble des préfectures du territoire ont ainsi prévenu que le test mensuel de ce dispositif allait être effectué le 2 mai.
Plus personne ne s’étonne d’entendre les sirènes hurler à 11h45 le premier mercredi de chaque mois. Il s’agit d’un test mensuel visant à vérifier le bon fonctionnement du signal national d’alerte. Et si la chose ne prête pas à conséquence dans ce cadre, si ces mêmes sirènes venaient à retentir à n’importe quel autre moment, il faudrait s’inquiéter et se conformer aux consignes de mise à l’abri.
Différencier le test de l’alarme réelle
Sauf que cette fois, le premier mercredi du mois est aussi le premier mai, jour de la fête du travail. Du coup, les autorités ont décidé de décaler le test au lendemain. Jeudi, donc, à 11h45, le signal « d’exercice » sera testé pendant une minute et quarante et une secondes, la durée habituelle.
On ne le souhaite pas, mais il n’est pas exclu qu’un jour, le signal d’alerte soit déclenché pour de vrai. Et même si cela devait arriver un premier mercredi du mois à 11h45, impossible de confondre avec un test. En cas d’alerte avérée, « le signal national d’alerte se compose d’un son modulé, montant et descendant, de trois séquences d’une minute et quarante et une secondes, séparées par un intervalle de cinq secondes », explique le ministère de l’Intérieur.
Dès lors, ce n’est pas bon, mais il ne faut pas paniquer pour autant et suivre les consignes : « Par défaut, rejoignez un bâtiment afin de vous protéger et vous informer sur la nature exacte de la crise ». Pour cela, il faut privilégier « les antennes de Radio France », conseille le ministère. En fonction de la nature de l’alerte, la conduite à tenir sera soit « de se protéger dans un bâtiment ou d’évacuer la zone dangereuse ». Toutes les consignes en cas d’alerte ORSEC sont détaillées sur le site internet du ministère.