Climat : La Croix-Rouge suggère aux Français de préparer un « sac d’urgence », que mettre dedans ?
precaution•En cas d’évacuation face à un événement climatique extrême, la Croix-Rouge recommande à chaque Français de préparer un sac d’urgence contenant une trousse de secours, des vêtements, de la nourriture non périssable…20 Minutes avec agences
Canicule, sécheresse, incendies de forêt, inondations… Le dérèglement climatique fait déjà partie du quotidien des Français, mais ils ne sont pas prêts à y répondre, selon une étude de la Croix-Rouge publiée jeudi et réalisée en collaboration avec le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc). « 75 % ne se sentent pas préparés face aux inondations, 73 % face aux incendies de forêt, 59 % face à la canicule », d’après un sondage OpinionWay pour la Croix-Rouge française.
Pour affronter « l’inévitable », l’association a 10 recommandations. L’une d’entre elles est la constitution du « Catakit », un sac d’urgence pour chaque Français, prêt en cas d’évacuation face aux événements climatiques extrêmes. Il comprend par exemple de la nourriture non périssable, de l’eau, une trousse de secours, des vêtements et une lampe torche, pour attendre l’arrivée de l’aide. « Seuls 11 % des Français disposent d’un sac d’urgence prêt, et moins de la moitié connaît les objets indispensables qu’il faut y glisser », détaille le sondage OpinionWay.
Pas assez formés aux gestes qui sauvent
Autre recommandation : la formation aux gestes et aux comportements qui sauvent. « On estime aujourd’hui à seulement 40 % le nombre de Français ayant récemment suivi une formation aux gestes qui sauvent, contre 95 % Norvège ou 80 % en Allemagne », note le rapport. Or, rappelle la Croix-Rouge, « si les individus sont informés et formés, l’impact des événements climatiques extrêmes sur les populations sera moindre et les dégâts matériels réduits ».
L’association suggère que chaque Français ait a minima connaissance des réflexes vitaux : « savoir identifier les alertes sonores, avoir les bons comportements en cas de catastrophes » en plus de la maîtrise des gestes qui sauvent. « Les événements climatiques extrêmes se manifestent de manière plus fréquente, plus intense, plus longue, et plus étendue géographiquement, rappelle Philippe Da Costa. Tous les territoires de l’Hexagone et d’Outre-mer sont concernés. »
Pour la Croix-Rouge, « il n’y a pas de fatalité ». « Se préparer pour savoir comment agir avant les crises et comment réagir pendant les crises » pourra limiter l’impact des événements climatiques extrêmes sur les populations.