Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap' pour vous aider à y voir plus clair.

Attal réunit ses ministres avec dans le viseur l’assurance-chômage

Avec l’annonce du dérapage inédit du déficit public, le gouvernement cherche de l’argent et l’assurance chômage pourrait bien en faire les frais. Gabriel Attal réunit ce mercredi matin l’ensemble du gouvernement au moment où les dépenses sociales sont dans son viseur. Selon Matignon, le séminaire portera sur l’incitation à la reprise d’emploi, dont font partie les réformes contestées du RSA et de l’assurance-chômage, sur la « désmicardisation » ou les bas salaires, et sur les nouvelles formes de travail comme la semaine en quatre jours, encore au stade expérimental. Pour dévoiler les premières réflexions et parler de la réforme de l’assurance-chômage, le Premier ministre ira ensuite sur TF1 pour être interrogé au journal de 20 heures.

A Baltimore, les secours n’ont plus l’espoir de retrouver en vie les six disparus

Le bilan de la tragédie à Baltimore s’annonce lourd. Les secours ont suspendu mardi soir les recherches autour du pont qui s’est effondré la nuit précédente après avoir été percuté par un porte-conteneurs, les autorités américaines estimant que les six personnes disparues étaient désormais présumées mortes. « Sur la base de la durée des recherches effectuées […], de la température de l’eau, à présent nous n’estimons pas que nous trouverons ces individus encore en vie », a déclaré le vice-amiral des gardes-côtes Shannon Gilreath. Les victimes sont visiblement des ouvriers des travaux publics qui travaillaient sur le pont Francis Scott Key lors de son effondrement, un responsable de leur entreprise affirmant à la presse locale que six d’entre eux étaient présumés morts.

Pour les assureurs, les catastrophes climatiques en France ont coûté 6,5 milliards d’euros en 2023

La facture des conséquences du changement climatique se révèle être particulièrement salée. En 2023, les catastrophes climatiques en France ont coûté 6,5 milliards d’euros aux assureurs qui s’inquiètent du « changement d’échelle » et de l’accélération de ces événements dévastateurs, indique ce mercredi Florence Lustman, présidente de France Assureurs. Selon elle, 2023 a même été « la troisième année la plus grave en termes de sinistres climatiques après 1999 et 2022 ». L’année 1999, marquée par les tempêtes Lothar et Martin, reste jusqu’ici la pire avec un coût estimé à 13,8 milliards d’euros en euros constants, suivie par 2022 dont les événements climatiques ont coûté 10 milliards d’euros aux assureurs. Dans les années 2000 à 2008 « on était en moyenne à 2,7 milliards d’euros par an ». Ensuite entre 2010 et 2019 « on est passé à 3,7 milliards. Et si je prends la moyenne sur les quatre dernières années, dont 2022 et 2023, je suis à six milliards », a-t-elle ajouté.