Toute l’info en 2 minutes : Vigipirate à son maximum, attentat à Moscou et incertitude politique au Sénégal
actualités•« 20 Minutes » compile pour vous les infos qu’il ne faut pas manquer ce matinX.M.
Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap' pour vous aider à y voir plus clair.
Le plan Vigipirate monte à « urgence attentat », son niveau le plus élevé
La France augmente sa vigilance. L’attaque de Moscou – revendiquée par le groupe djihadiste Etat islamique (EI) – a des répercussions sur la sécurité en France. A l’issue d’un conseil de défense à l’Elysée, Gabriel Attal a annoncé dimanche soir « rehausser » le plan Vigipirate à son niveau le plus élevé « urgence attentat ». « La revendication de l’attentat de Moscou provient de l’État islamique au Khorassan. Or, cette organisation menace la France et a été impliquée dans plusieurs projets d’attentats récents déjoués dans plusieurs pays d’Europe, dont l’Allemagne et la France », a précisé Matignon.
Le Premier ministre a en outre demandé au Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale de convoquer pour ce lundi « à la première heure une réunion associant l’ensemble des services de sécurité impactés par le rehaussement du niveau Vigipirate ».
Les principaux suspects de l’attentat à Moscou mis en détention provisoire
Les principaux suspects de l’attentat près de Moscou, qui a fait 137 morts, sont derrière les barreaux. Soupçonnés d’être les quatre assaillants à l’origine de l’attaque du Crocus City Hall, quatre hommes ont été placés dimanche en détention provisoire par un tribunal de la capitale russe. Ils sont accusés de « terrorisme » et encourent la prison à perpétuité.
Leur détention provisoire, fixée jusqu’au 22 mai, peut être prolongée dans l’attente de leur procès, dont la date n’a pas encore été fixée. Au total, les autorités russes avaient rapporté l’arrestation de 11 personnes dont quatre assaillants en lien avec cette attaque.
Au Sénégal, l’opposant antisystème serait proche de gagner la présidentielle, mais le camp du pouvoir conteste
Le Sénégal va devoir attendre avant de connaître le nom de son prochain président. L’opposant antisystème Bassirou Diomaye Faye, encore en prison il y a une dizaine de jours, semble avoir pris l’avantage lors du scrutin de dimanche, mais le camp du pouvoir a assuré qu’il y aurait un second tour. Les résultats officiels ne devraient pas être connus avant le courant de la semaine. Ceux publiés dans les médias et sur les réseaux sociaux placent le candidat Bassirou Diomaye Faye devant celui du pouvoir, Amadou Ba, et très loin devant les autres.
Au moins sept des 17 candidats ont félicité Bassirou Diomaye Faye déclenchant des scènes de liesse parmi ses sympathisants dans la capitale. A l’étranger, le vote est suivi avec attention, le Sénégal étant considéré comme l’un des pays les plus stables d’une Afrique de l’Ouest secouée par les putschs.