EGLISEAvec l'IVG, le Vatican dénonce un « droit à supprimer une vie humaine »

IVG dans la Constitution : Le Vatican dénonce un « droit à supprimer une vie humaine »

EGLISELa Conférence des évêques de France (CEF) a quant à elle appelé « à la prière et au jeûne », ce lundi
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Alors que le vote historique du Congrès pour inscrire l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution française est imminent, le Vatican a redit lundi son opposition à tout « droit à supprimer une vie humaine ».

« A l'ère des droits humains universels, il ne peut y avoir de droit à supprimer une vie humaine », a affirmé dans un communiqué l'Académie pontificale pour la Vie, organe du Vatican chargé des questions bioéthiques, soutenant la position des évêques de France.

Ces derniers ont appelé « au jeûne et à la prière » lundi. « Comme catholiques, nous aurons toujours à rester des serviteurs de la vie de tous et de chacun, de la conception à la mort », a indiqué la Conférence des évêques de France (CEF).

Retrouver « le goût de la vie »

« Notre pays se serait honoré en y inscrivant plutôt la promotion des droits des femmes et des enfants. De tous les pays européens, (…) la France est le seul où le nombre des avortements ne baisse pas et a même augmenté ces deux dernières années », affirme un communiqué signé notamment du président de la CEF Eric de Moulins-Beaufort.

« Président et vice-présidents de la Conférence des évêques de France, nous relayons volontiers l’appel lancé par plusieurs mouvements au jeûne et à la prière », ajoutent-ils. « Prions surtout pour que nos concitoyens retrouvent le goût de la vie, de la donner, de la recevoir, de l’accompagner, d’avoir et d’élever des enfants », affirment les évêques.

Certains votes « honteux et contraints »

Les évêques disent leur volonté de « soutenir ceux et celles qui choisissent de garder leur enfant même dans des situations difficiles » et d'« entourer de notre respect et de notre compassion ceux et celles qui ont eu recours à l’avortement ».

A quelques heures de la réunion du Congrès, ils déplorent que « beaucoup de nos parlementaires, sans doute, vont voter ce texte avec la conviction d’affermir un droit essentiel » mais que « certains, assez nombreux en fait, vont le voter honteux et contraints ».